Ça Vaut le Coup d'Oeil !

Retour sur ce que j'ai vu, lu et joué cette année qui fut culturellement et professionnellement très bonne mais désastreuse d'un point de vue purement sociale (a tout les niveaux).

L'un dans l'autre ce bilan annuel est plutôt positif!

 

Alors c'est parti et on commence avec les lectures de ces douze derniers mois:

Zoé à Bercy - Zoé Shepard: troisième récit des aventures administratives de Zoé Shepard cette fois ci carrément au Ministère des Finances! La dame à pris du galon et au passage gagné une vie de famille. De fait dans cet épisode nous découvrons le quotidien personnel et familial de Zoé et par extension sa vie hors bureau qui n'était que rarement évoqué dans les tomes précédents. Cela résulte en un tome moins grinçant, ou la jeune 'tête brulée' s'est assagie face aux obligations parentales...mais qui n'en manque pas moins de mettre le doigt sur les absurdités de son univers ubuesque. Avec son nouveau point de vue de maman arrive les réflexions sur le féminisme moderne, lui aussi peu avare en position absurde face à la réalité du monde.

On notera le retour des grandes figures du premier tome, à savoir le Don et bien entendu Coconne, l'une et l'autre encore plus incompétente et complétement à l'ouest qu'auparavant...

Mon avis sur le livre est mitigé, cela fait plaisir de retrouver Zoé, l'un des rares personnages dans lesquels je me retrouve beaucoup mais une certaine routine se fait sentir désormais. Le sentiment de découverte absurde est passé et on est désormais dans une certaine forme de redondance. On sent cette lassitude jusque dans le titre, assez peu inspiré par rapport aux coté vindicatif des deux premiers, ce qui finalement résume bien l'esprit du bouquin.

 

Fable-Les Liens du Sang - Peter David: Roman de gare adapté du jeu éponyme, il se lit sans déplaisir sans non plus laisser un souvenir impérissable. le héros du récit est Ben Finn que l'on rencontre dans Fable III et se passe donc après la trilogie de jeu. Le véritable point fort du bouquin est sans conteste le nain de jardin maléfique qui aura su me faire rire par ces piques incessantes tout au long de l'aventure. Vraiment très bon perso que j'espère retrouver dans la suite!

A réserver uniquement aux fans des jeux ou à la limite ceux aimant la fantasy un peu décalé mais qui ne capteront pas forcément toutes les références...

 

La Longue Terre/ la Longue Guerre - T. Pratchett/ S. Baxter: récit de pionniers sur la conquête des univers parallèles infini et sans habitants. Enfin presque.

Josué Valienté possède le don -rare- de pouvoir traversé les mondes sans l'aide d'un passeur et devient malgré lui une sorte de 'héros des mondes parallèles'. Il a pour alliés une intelligence artificielle quasi divine et une femme au pouvoir similaire au sien mais avec bien plus d'expérience du nom de Sally. S'en suit toute une ribambelle d'histoire plus ou moins décousu sur la conquête, les rencontres, les découvertes de plusieurs groupes lors de voyages toujours plus poussé vers l'infini (un groupe de pionniers bien en galère, une escadrille militaire tentant d'établir un certain ordre dans les communautés humaine éparpillées, un convoi chinois désireux d'aller plus loin que les autres dans ces terres infinies...).

Bref, en ce qui me concerne un certain ennui me saisit lors de la lecture de cette saga qui au final ne raconte pas grand chose. Où est la Longue Guerre annoncé dans le second tome? A aucun moment du récit il n'est question d'une guerre mais d'une insurrection résolu d'une manière pacifique et sans effusion de sang...Ou alors peut-être qu'il s'agit de ceux bloqué sur Terre car incapable de traversé et qui dans leur aigreur forme un mouvement fasciste face a ceux qui quittent leur Terre natale? Mais il ne sont qu'une 'menace politique' certes dangereuse mais qui ne fomente nullement une guerre...Quand à l'aventure de Josué -qui n'a rien a voir avec cette insurrection- elle concerne la découverte d'une nouvelle espèce assez belliqueuse mais ne représentant aucun danger pour l'humanité dans son ensemble.

Il faut savoir a quoi s'attendre quand on commence cette saga (en 4 volumes), il s'agit -je me répète- d'un récit de pionniers avec les points de vue divers de ceux y participant. Rien de moins mais surtout rien de plus.

On continue avec cette fois Seul sur Mars d'Andy Weir, roman dont est adapté le film. belle surprise que ce bouquin sans prétention qui arrive à nous captiver par la force de son personnage central qu'est Mark Watney. Condamné à survivre sur la planète rouge en attendant les secours très très lointain en résolvant jour après jour les problèmes qui se posent à lui. Car des problèmes oui il en a, et un paquet! Mais sa détermination, sa malice et surtout sa foi inébranlable qu'il peut s'en sortir lui permettront de régler chaque problème un par un (grâce a son intelligence aussi, il reste un astronaute quand même!)

Son odyssée spatiale fascine malgré le fait que non l'ouvrage ne soit pas un chef d’œuvre et se permette quelques facilités ou raccourcis ici et là. Cela tient à la nature très particulière de l'écriture qui semble pour ce que j'en ai compris avoir été publié au fur et à mesure sur le blog de l'auteur. Mais cela n'enlève en rien le sentiment général qui se dégage du livre, à savoir la sensation à la fois de petitesse et de grandeur de l'Humanité face au vaste Univers qui nous attends.

Poursuivons avec ce qui reste pour moi le bouquin de cette année tant il reste ancré dans mon esprit: Dernier Meurtre avant la Fin du Monde - Ben H Winters.

On connait tous le Post-Apocalyptique, mais connaissez vous le Pré-Apocalyptique? hein? mékeskeCékessa??

Imaginons tout simplement que la fin du monde soit connue, inéluctable et surtout dans moins d'un an...un cauchemar éveillé.

C'est ce qui arrive donc dans ce premier tome d'une trilogie qui voit arriver inexorablement une météorite devant annihiler toute vie sur Terre d'ici à quelques mois. Ce n'est pas une rumeur. Pas un mensonge d’État. Pas une énième péripétie pour des héros en combinaison spatiale. Non, c'est bel et bien la fin du monde qui se profile...

C'est dans ce contexte déprimant qu'un jeune inspecteur de la criminelle enquête sur un énième pendu malgré l'avis contraire de ses collègues et supérieur. A quoi bon perdre son temps sur un suicidé de plus alors qu'il s'en profile des dizaines chaque semaines?!

Mais bien entendu ce dernier pendu n'en est pas vraiment un et dans ce contexte difficile l’enquête n'en sera que plus obscure et bien vicieuse...

la lecture de ce bouquin m'a littéralement transporté, a tel point que je ne sais pas trop comment décrire ce que j'en pense en dehors du fait que j'ai adoré de A à Z. Cette ambiance de relâchement total de l'Humanité laisse coi...et pose des questions absolument fondamentale sur ce que nous laisserons en héritage à notre disparition. Entre les bibliothèques qui exposent les plus grand livres qu'il faut avoir lu dans sa vie, la médecin légiste qui se plaint de devoir aider notre héros ce qui va la mettre en retard pour écouter le dernier concert ou jouera son enfant, les vivres se faisant de plus en plus rares au fur et à mesure que la catastrophe approche, l'armée qui prends petit à petit contrôle sur tout...y compris la police...non vraiment cette ambiance est juste parfaitement retranscrite au quotidien et nous interroge sur ce que nous lecteur ferions si un tel événement se produisait.

A lire. Vraiment. Pour moi la lecture indispensable de cette année!

 

Pour en finir avec le chapitre Lecture, j'ai commencé The Last Man - Balak/Sanaville/Vivès, j'en suis au troisième Tome. Sorte de manga 100% français avec aux manettes ce qui semble trois barjots maitrisant parfaitement leur art pour une histoire assez alambiqué superbement mis en scène malgré un premier regard peu engageant. Je conseille. Il y a aussi eu "Les Monstres" un roman qui a eu droit à un article sur ce même blog - donc j'évite la redite.

 

On entame ici la seconde partie de cette rétrospective personnelle de cette année avec le média jeu vidéo, qui fut assez chargé.

Premier jeu fini cette année (mais sorti l'année dernière) The Wolf Among Us de chez Telltale. Adapté des comics Fables , le titre se veut une préquelle à la BD, ce qui n'est pas plus mal cela permettant de retrouver l'ambiance des premiers tomes (la série étant bonne jusqu’à la chute de l'Empire avant de tomber dans une routine purement mercantile produisant des histoires ridicules). J'ai bien aimé ce jeu car il permet de se balader dans les décors et de croiser les protagonistes connu du comics. Ainsi que d'incarner le Bigby des débuts face à une Blanche-Neige pas encore patronne de tout le bazar.

Dans la suite -si elle se fait mais normalement oui- il serait pas mal de pouvoir visiter 'La Ferme'...mais donc en incarnant un autre perso que le héros du 1, car celui ci est formellement interdit là-bas.

 

Resident Evil: Revelations 2, ou quand la série spin off produit des meilleurs jeux estampillé Resident Evil que la série principale. Malgré un scénario bancal et des révélations de récréation (au moins il y en a, pas comme dans le 1) j'ai pris du plaisir a joué a ce jeu devant le quel j'ai VRAIMENT eu l'impression de jouer à un jeu de la licence, contrairement au 6 complètement ridicule. Les décors sont bien fichus, l'ambiance prenante, les personnages attachants (mais très cliché), le bestiaire bien flippant et les armes bien plaisante! Le système d'amélioration de celle-ci est une bonne idée qui permet de très vite constitué un arsenal sur mesure pour chaque joueur. Le titre reste classique mais est pour moi ce vers quoi doit continuer la licence pour ne pas sombrer dans le n'importe quoi. Pour un 'petit jeu' il s'en sort avec les honneurs et surtout une plus grande réussite que les derniers épisodes 'officiels'. Pensée spéciale pour les niveaux spéciaux de Natalia, que j'ai adoré. Malheureusement trop court et peu nombreux...

Far Cry 4 ensuite...peu de chose à en dire. C'est du Far Cry pur jus en mode Himalaya. Contrairement à beaucoup j'aime beaucoup ce jeu pour son héros Ajay Ghale que je trouve infiniment meilleur que le minable héros du 3: on ne sait finalement rien de lui mais il est dès le départ un guerrier accompli...

Les persos secondaires sont eux aussi très bon que ce soit du coté des alliés (Amita, Sabal et la petite Bhadra) que des antagonistes (Yuma, Paul et bien sur le Grand Pagan Min). Les décors sont sublimes, les quêtes spirituelles - et non obligatoires malgré leur importance- fabuleuses...Non au final je dois dire que je préfère le 4 au 3...question d'ambiance et d’environnement qui me parle plus car oui techniquement on est tous d'accord il s'agit deux fois du même jeu.

Je n'aurai plus qu'a le recommencer pour avoir cette fois ci la bonne fin...

Dois je vraiment faire un long topo sur Lego Jurassic Park? J'aime les films, j'aime les jeux Lego. J'ai aimé ce jeu. Si vous n'êtes fan ni des uns ni des autres inutile de vous attardez sur ces jeux. Mais bon quand même on peu jouer Mr ADN quoi...

Dying Light....tenté deux fois...abandonné deux fois...la seconde fois plus vite que la première. Très bon jeu au demeurant. Mais tout simplement pas du tout pour moi.

Discworld, sur Saturn. Ahlalaa quel plaisir de découvrir l'un de ses univers favoris dans un jeu vidéo! Incarner le légendaire Rincevent, croiser le bibliothécaire, le Patricien, Carotte j'en passe et des meilleurs! Gloubiboulga des premiers tomes de la série (mais en gros quand même 'Au guet!') le jeu est un plaisir de fan...mais un calvaire pour les gamers!! Un bon vieux 'point and clic' à l'ancienne complètement absurde aux énigmes tellement tordues que sans soluce il faudrait une décennie d’acharnement pour en venir à bout, à cliquer partout avec n'importe quoi jusqu’à ce qu'un truc marche...et rebelote again et again. Aucun plaisir la dedans. Typiquement le genre de jeu que je savoure bien plus avec une soluce (Et oui!).

Et sinon avez vous notez le numéro de cette charrette?

Brothers. un petit jeu indépendant vachement bien fichu qui se fini en 3 heures. Décor sublime. Relation entre les deux héros frères bien amené à travers le gameplay (on contrôle les deux personnages avec une manette mais amplement possible de faire le titre à deux avec un peu de coordination, un peu à la manière des vieux micromachines pour les connaisseurs). Mais bon il se finit en 3 heures. Pour moi un titre destiné à être joué par un parent et son enfant (d’où mon avis sur le fait qu'on puisse y jouer à deux) comme une belle histoire à raconter avant d'aller au lit.

Mad Max. Pour moi le jeu de l'année. Et non ce n'est pas un Best vendu comme le jeu de la décennie comme peuvent l'être des MGSV ou Fallout...et pourtant.

Je trouve ce jeu juste en adéquation parfaite avec l'univers dont il est tiré, l'ambiance est respecté à 1000%, à savoir un désert post Apo, des courses-poursuites en bagnoles et de la castagne bien burné. j'en demandai pas plus...et le jeu en donne bien plus....certes il est répétitif car au fond il ne s'agit que d'un Beat'm'All dans une immense map mais la mise en scène plus profonde qu'il n'y parait, le décor plus diversifié que l'on pourrait croire et la quête désespérée de notre bon vieux Max m'ont happé. Sans parlé des 'reliques historiques' que j'ai adoré découvrir tant elles décrivent avec justesse -et cynisme- la chute de notre société. Un très bon jeu que je recommence en ce moment avec plaisir.

Pour les curieux, il est intéressant de voir la version NES sortie à l'époque et dont en fait le jeu de 2015 n'est qu'une reprise du gameplay remis au gout du jour ;)

Pour finir ce chapitre vidéoludique --> Fallout 4. PFFFfiooouuu que dire en fin de compte de ce jeu...

Énorme, dense, insaisissable, difficilement appréhendable dans son ensemble, démesuré. Oui c'est le mot qui convient le mieux, démesuré.

Et ennuyeux aussi. Oui je dis bien: ennuyeux. A force de vouloir trop en faire dans tous les sens on finit par ne rien faire de vraiment captivant...

L'histoire se plie en deux temps trois mouvements, sans grande difficulté - ce qui m'a vraiment surpris...Fallout 4 est mon premier jeu Bethesda et voir que le scénario ne faisait que 12 missions m'a scotché. Et une fois le scénario fini, que reste t-il? bah tout en fait. Car l'histoire n'est pas le moteur du jeu mais juste une colonne vertébrale sur laquelle se greffe tout un univers à explorer. Oui ok...mais dans quel but? Quel intérêt de se taper des milliers d'ennemis? Quel intérêt d'explorer une carte pour collecter des objets pour crafter des villes si au final ça ne sert à rien? Comment un jeu peut il être à la fois aussi rempli et au final aussi vide? Car oui pour moi ce jeu est en fait vide...vide de sens. Enchainer des quêtes, des sous quêtes, des sous sous quêtes, explorer des donjons interminables remplis d'ennemis belliqueux, augmenter son XP encore et encore et encore et encore...A QUOI CA SERT?? A quoi ça sert une fois l'histoire finie? Voilà. Pour moi le plus important dans un jeu c'est son histoire. Vous pouvez mettre tout le décorum que vous le souhaitez, si il n'y a pas d'histoire pour moi il n'y a pas de jeu (et pas d'enjeu). C'est mon moteur, ce qui me fait avancer dans un jeu vidéo. Tetris pour moi est synonyme absolu d'ennui: ça ne raconte rien. Hors je me retrouve ici dans le cas de figure ou un jeu me propose une infinité de missions, quêtes, découvertes et rencontres...et pourtant non quand je joue je m'y ennuie. Complètement. Car tout cela n'avance à rien. Il n'y a aucun but à atteindre autre que de jouer un personnage dans un univers vaste et riche. Je comprends que beaucoup s'y retrouve, le coté jeu de rôle tout çà - comme quoi on ne se refait pas et que tout s'explique en fait: le jeu de rôle ne m'a jamais intéressé. Par extension, Fallout 4 ne m’intéresse pas. C'est comme çà.

 

Nouveau média sur lequel je ne vais pas m'éterniser mais donner un avis succinct sur chaque œuvre: les séries TV.  :)

Rectify: Un homme retrouve la liberté après presque 20 ans dans le couloir de la mort. Retour difficile dans la famille pour Daniel, qui n'est pas vraiment du genre rassurant...toute l'intelligence de la série est de laisser le doute sur la culpabilité ou non de son étrange héros. Le show est lent, trèèèèèès lent, à ne pas conseiller à tout le monde. Tawney est une femme absolument magnifique mais une bigote insupportable, elle est LE défaut de la série.

Orphan Black: petite série qui va devenir culte au fil des ans à n'en pas douter. L'actrice principale explose l'écran dans la multitude de rôles clonés qu'elle interprète avec maestria. L'intrigue se développe au fur et à mesure des saisons (de 10 épisodes) pour devenir un truc de plus en plus gros et complotiste. Les effets spéciaux sont à tomber par terre, la scène de danse finale de la saison 2 étant juste mieux faite que dans bien des blockbusters! PS: ma préféré c'est Cosima, une fille parfaite (oui je maintiens ;) )

Unbreakable Kimmy: petite série limite sitcom de Netflix. Cela se regarde sans déplaisir mais ce n'est pas une indispensable non plus. La riche patronne complètement superflue est le personnage qui me fait le plus rire car complètement absurde!

Daredevil/ Jessica Jones/ Agent of Shield: DD est la première série qui amènera au Defenders, elle met la barre très très haut. vraiment très haut. Malgré l'importance exagéré de la secrétaire blonde - on a parfois l'impression que c'est elle le héros de la série (?).  Matt Murdock et le Caid sont ancrés dans une certaine dureté de la réalité qui fait plaisir à voir et redonne un coté humain bienvenue à la saga après les demi-dieux dépeint dans les films.La scène du couloir est devenue culte instantanément.

Jessica Jones va encore plus loin dans le coté 'Adulte'. Les relations entre les personnages sont vraiment bien construit, surtout avec la famille d'adoption. Le méchant est un véritable salopard que l'on adore détesté. Je pense que cette série est moins indispensable que la précédente pour les non-assidus du MCU mais pour les suiveurs comme moi elle est pas mal et mérite une suite. A voir ce que donnera la série Luke Cage...

Agent of Shield est désormais une valeur sure mais paye le prix de sa première saison ratée. L'audience ne suit pas alors que les épisodes deviennent de mieux en mieux. Cette fois on y est pour de bon au cœur du MCU: Hydra, les Inhumains, de multiples méta-humains (pas de mutants dans le MCU! ^^), Ward qui passe de perso lambda creux à Némésis absolu...et des intrigues certes complètement WTF mais fidèles à l'univers. Un régal pour les fans des vieux marvel comme moi. Et Adrianne Palicki quoi...

De manière générale de toute façons les séries Marvel du MCU sont désormais meilleures que les films. Ses trois séries sont vraiment très bonnes chacune dans leur style: Daredevil est sombre et noire, Jessica Jones crue et torturé et Agent of Shield référencé et funky. J'attends de voir la seconde saison d'agent Carter car la première m'a déçu avec son coté carton pâte...

Après Marvel passons du coté DC avec un petit point sur leur séries: Flash, Arrow et Constantine. Ça se regarde, ce sont clairement des 'repose cerveaux' quand on rentre du boulot et dans cette optique là c'est très bien fait. Les références au comics sont très bien amené et l'univers sombre et réaliste du début d'Arrow laisse place désormais au fantastique, à la SF et à la magie. Ce qui accroit sans cesse l'univers dans lequel évolue les protagonistes. Et quand c'est bien fait, on apprécie...

Constantine s'est vu raccrocher au wagon suite à l'arrêt de la série et l'apparition de l'acteur dans un épisode d'Arrow, ce qui grâce à ce malin coup de récupération amène la franchise télévisuelle DC à trois séries. Gotham étant à part (et tant mieux tant je n'aime pas cette série!)

 

Découverte de cette année la série très classique mais efficace Grimm. Il s'agit d'une série policière lambda à laquelle est greffé toute une mythologie de monstre vivant parmi les humains. La petite série fantastique a su tirer partie de son univers de plus en plus riche pour proposer un univers cohérent au fil des saisons, qui possède une vraie communauté de fans attaché aux personnages. Le héros, Nick devient de plus en plus sombre de saison en saison, laissant un doute sur le final de la série: deviendra t-il l'ennemi que ses amis devront abattre?

 

Sense8 est la première série des Wachowski. Et ces premiers épisodes sont une réussite. L'influence évidente de LOST se fait sentir (mais il n'ont guère apprécié le final apparemment ^^) et leurs thèmes chers sont bien présent. Attention c'est cru, très cru, parfois très violent mais surtout malgré le caractère fantastique de l’œuvre les 8 personnages principaux sonnent justes. Avec chacun leur vie, leur boulot, leur familles leurs amours...bien entendu tout le truc d'une série ayant des héros liés par la pensée au 4 coins du monde tient dans le fait de les faire croiser 'pour de vrai'. Mais justement cela n'est pas trop le cas dans cette première saison qui sert en fait d'immense tutoriel pour les héros - et les spectateurs- quand à leur capacités. Hate de voir celles ci une fois maitrisées!

La série Fargo elle à pour objectif de poursuivre le film des frères Coen en contant toute une série d'événements absurdes et violent. L'ambiance du film est bien là, la neige aussi. Le sang également. La première saison se passe après le film tandis que la seconde se passe dans les années 70. Des liens existent entre les différentes œuvres - car oui tout cela se passe bien dans le même univers mais il faut les capter..merci internet car perso il y a des trucs j'avais pas fait le rapport! Le casting est de haute volée avec par exemple pour la saison 1 Billy Bob Thornton et Martin Freeman ou Kirsten Dunst dans la seconde (qui tient un rôle particulièrement barré). Si vous avez aimé le film vous adorerez la série.

The Man In The High Castle est un pari audacieux adapté d'une nouvelle de K. Dick dans laquelle le IIIème Reich à remporter la guerre. L'uchronie nous propose de suivre le quotidien de quelques personnes dans une Amérique des années 60 coupé en trois: La cote Est est sous contrôle allemand, la cote ouest sous contrôle japonais, le centre du pays étant une zone neutre (enfin pas tant que çà..). Très belle série assez difficile d'accès -rythme lent et lourd- mais qui tente de décrire avec justesse la situation assez peu envieuse dans laquelle elle se trouve. A noter un non-manichéisme de bon aloi qui pourra choquer certains (déjà le cas...) car le show ne décrit pas les nazis comme des monstres inhumains et les résistants comme des anges auréolés, loin de là. Les gentils et les méchants ne signifient pas grand chose dans un tel monde...

La spiritualité et la dose de fantastique ajouté à ce déjà excellent matériau de base termine de propulser cette 'petite' série en chef d’œuvre que certains voit déjà comme la future 'Breaking Bad' - bien que les deux n'ont aucun rapport...c'est juste en terme de reconnaissance gagné petit à petit que la comparaison fait sens. Amazon a annoncé que la saison deux était sur les rails, donc j'attends de la voir venir.

Et maintenant dernier gros morceau: le cinéma!

Et une fois encore il y a de quoi faire! Et oui encore une fois il ny a que des films américains. Que voulez vous chacun ses gouts (le cinéma français ne m’intéresse absolument pas et les films asiatiques pas trop ma tasse de thé non plus même si certains me donnent envie...)

Premier film de l'année, et plus grosse déception de celle ci aussi: Avengers 2. Alors je ne sais pas si c'est moi qui ma lasse -mais apparemment non vu que les séries je les aime bien- mais alors je trouve ce film complètement raté. De A à Z. Tout y est mauvais: la réalisation, le scénario, la relation entre les personnages, le méchant...tout y est prévisible et prémâché. Aucune surprise, aucun retournement de situation, aucun suspens...aucune scène poignante, Vif Argent ridicule et inutile mis dans le film UNIQUEMENT pour faire chié la FOX et son Day of Future Past...Non vraiment je ne vois rien à tirer de positif dans ce film, vraiment. En espérant que les prochaines productions maison auront plus de personnalité parce que sinon...

Pas vu Ant-Man...j'y arrive pas. Ce film je m'en fous complètement et c'est la première fois que cela m'arrive pour le MCU...

Passons à un autre film de super-héros, enfin presque...Birdman. Ce film m'a soufflé. Quelle prouesse! Quelle audace! Aux antipodes du précédent; Un immense plan séquence d'1h50 -mais pas en temps réel- qui nous voit suivre une troupe de thêatre de Broadway durant les préparations d'une pièce monté et joué par un Michael Keaton au sommet de son art. Une écriture soigné, des persos bien sentis, des effets spéciaux pas parfaits mais utilisé de manière intelligente et un (super?) héros à bout font de ce film un chef d’œuvre, rien de moins. Le plan final est époustouflant.

Jurrassic park 4...pardon, Jurassic World lui est un blockbuster classique qui fait donc suite à la trilogie spielbergienne. J'ai apprécié le film à sa juste valeur: ni un chef d’œuvre ni une daube. Une bonne suite qui rends hommage au premier (la même île) peut être un poil trop mais qui contrairement à l'autre grosse reprise de l'année se déroulant dans une galaxie lointaine très lointaine propose un scénario nouveau et pas une redite. C'est au moins çà n'est ce pas?!

Terminator 5...beaucoup aimé ce film mais la saga part désormais dans tout les sens..il serait plus que temps d'y mettre un terme définitif car maintenant avec toutes les itérations et univers alternatifs on y comprends plus rien. Apparemment ce film qui devait augurer d'une nouvelle trilogie n'a pas atteint ses objectifs et donc le projet serait annulé. Tout comme avec le précédent film...il serait temps d'en tirer les leçons je crois!


Mission Impossible 5 Rogue Nation: cette franchise est la seule à ma connaissance qui gagne en qualité plus on avance dans les épisodes (à l'exception du III fade comme pas permis, réalisé par JJ Abrams...tiens donc!). Rebecca Ferguson EST la star du film: captivante, intrigante...l'égale d'Ethan Hunt rien de moins! Comme dans le précédant le mélange comédie-action fonctionne à merveille et on est happé par la nouvelle mission de l'IMF. On se demande une fois encore que trouveront-il à faire de plus dans le prochain volet (qui verra le retour du réalisateur et de Rebecca Ferguson ..tu m'étonnes!)

Seul sur mars est le film tiré du roman cité plus haut. L'adaptation perds en péripéties mais le coté positif et déterminé de Mark Watney est magnifiquement mis en image par un Matt Damon sublimé. Les différents monologues disséminés dans le film sont sublimes ainsi que certains plans quasi onirique (celui sur le visage de Jessica Chastaing ou avec le ruban durant la récupération). A noter une conclusion rajoutée au bouquin bienvenue car celui ci se terminai abruptement (mais le récit voulait cela).

Des agents très spéciaux: je n'attendais pas grand chose de ce film et ce fut une bonne surprise! Guy Ritchie comme d'habitude insuffle une pêche d'enfer à son histoire et notre triplée de héros est attachante. Certaines scènes m'ont fait rire aux éclats notamment celle de la poursuite en bateau. J'espère une suite mais si le réal' pouvait aussi faire celle des Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr...bref il a beaucoup de projets sur le feu...

SPECTRE est une semi déception. Je ne comprends pas pourquoi avoir créé ce lien entre 007 et son ennemi juré...cela décrédibilise tellement tout..et pas uniquement ce film mais toute la saga Daniel Craig!! C'est tout simplement trop gros pour qu'on y croit, moi du moins je ne le peux pas. COMME PAR HASARD le type qui est chargée de contrecarrer les plans machiavélique du méchant est celui qui a été adopté par son père...non vraiment quand c'est trop gros c'est trop gros. Ceci est l'exemple que TROP écrire un scénario est aussi en soi un défaut. L'autre chose que je ne digère pas c'est la relation entre Bond et Léa Seydoux, qui est donc censé être LA relation stable avec laquelle James Bond va finir ses jours...une fois de plus on n'y croit pas une seconde...et le fait qu'il y ait 17 ans d'écart entre les deux n'aide décidément pas. A la limite c'est avec Bellucci qu'il aurait du partir (d'ailleurs elle ne sert à rien dans le film..a part être une énième conquête ridicule...). Une fois cela dit le reste du film tient la route à peu près...007 résous tous ces problèmes avec une balle (fait péter la base ennemi avec une balle, fais crasher l'hélico de Blofield avec une autre...).
Non franchement j'espère qu'il y aura un cinquième film car clairement celui ci fait pale figure en tant que conclusion (même ci il termine clairement le parcours du personnage)


Kingsman. J'ai vu ce film uniquement suite aux très bonnes critiques le concernant car de base ça ne m’intéressait pas du tout. Bien m'en fallu car celui est plutôt très bon mème si je ne suis pas franchement partisan de l'humour de celui-ci. Très bon divertissement avec des personnages peu cliché et bien amené, surtout le héros et son mentor. De fait on est ici clairement dans un rajeunissement du genre espionnage pour le public d'aujourd'hui et de ce point de vue là c'est clairement réussi. A voir ce que donnera la suite car au vu du 1 il ne reste plus grand chose des fameux Kingsman...

La scène de l'église est culte instantanément. Point barre.


Ouf! Ça y est! Plus que les DEUX GROSSES sortie de l'année et j'en aurai fini avec cette interminable rétrospective!


Donc in First: Star Wars VIII

Et oui je fais parti des GROS DÉÇUS tant ce film ne m'a apporté absolument aucune émotion lors de son visionnage. Rien. Nada.

L'histoire se déroule sous nos yeux... et bah en fait c'est tout. Début, milieu, fin. Je n'ai ressenti aucune empathie pour son héroïne, que je trouve distante et froide. Pour moi le héros du film est clairement Finn, et par extension BB-8 -qui d'ailleurs est unanimement cité comme étant le meilleur acteur du film, si cela ne révèle pas quelque chose...

Le scénario ...tant à dire dessus. En fait en y repensant il s'agit ni plus ni moins que de la mise en image de l'une des premières esquisses d'histoire de Lucas au tout tout début de l'écriture de ce qui donnera la trilogie - à l'époque ou il n'y avait pas encore trois films, pour dire que ça remonte à loin!. Donc dans les fait on assiste a un condensé de la trilogie originale, avec justement rien d'original car provenant de la même matrice.

TOUT dans le film est déjà vu - seul le personnage de Finn amène de la nouveauté. A un point tel que l'on ressent les personnages établi de base dans l'écriture naissante de la première trilogie: Poe c'est un mix entre ce qui est devenu Biggs et Wedge Antilles, Han Solo est le grand général qui était à l'origine en fonction des changements soit le héros soit ce qui deviendra Kenobi ( à l'époque le Général Starkiller...). Le cheminement général du film correspond au cheminement du héros dans cette esquisse, adapté avec ce qui a été fait depuis évidemment.

D'ailleurs on voit bien dans ce scénario 'de base' les césures qui donneront les épisodes IV, V et VI: le début sur tatooine/Jakuu et la rencontre Solo/Starkiller c'est ce qui donnera le IV, la rencontre avec un personnage mystique Yoda/Maze c'est le V et enfin la grande bataille finale c'est le VI. Bataille finale que Lucas adaptera dans le IV en y mettant l'Etoile noire car a l'époque il n'avait aucune idée du succès du film donc y placa sa grande menace et fut obligé de doubler l'arme pour le VI.

On assiste donc dans les faits à un immense 'PREVIOUSLY ON STAR WARS' qui fait de ce film une entité sans personnalité propre, sans caractère, sans âme personnelle. Pour moi ce VIIIème épisode sera l'équivalent Star Wars du III de Mission Impossible du même réal': le passage à vide.
 Abrams à du mal à insuffler une âme profonde dans ses films, alors que du point de vue technique il est irréprochable.

Venons en maintenant au GROS POINT NOIR: les méchants.

C'est simple: ils sont ridicules. Commençons par le plus simple à décrire pour finir sur Quiche Lorraine.

Imaginez les séances de brainstorming interminables, à 15 autour de la table, a se creuser la tête durant des heures...et à la fin de cette éternelle réunion une décision: le grand méchant aura pour nom Snoke!

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...

SÉRIEUSEMENT??! Déjà c'est quoi ce délire? Que signifie ce nom? Où est la part mythologique dans le choix de ce patronyme? Quelle consonance voulait donné a ce bad guy? Snoke...snoke...ca fait penser à smoke...fumée..vous voulez dire qu'il ne s'agit que d'un écran de fumée? Ce qui est une des théories envisagée d'ailleurs...Ou bien alors bien plus probable vous avez totalement bâclé ce personnage de A à Z. Y compris dans son traitement numérique, ou vous n'avez fait que pillez le personnage de Voldemort, Honte à vous.

Ensuite parlons du point Godwin: Le général de pacotille Hux. Déjà d'une le type qui le joue est âgé de 32 ans et est déjà général d'une armée composée de milliers d'hommes. Totalement crédible. Surtout pour les petits enfants de 8 ans. Ensuite il joue mal. Il ne joue pas un méchant, il joue quelqu'un qui joue un méchant. Et cela fait pitié. La fameuse scène du discours au troupe je me suis senti tellement gêné dans la salle, c'est d'un pathétique, d'un cliché, d'un ridicule tellement absolu...Ça? Ça, sérieusement c'est le type qui commande les méchants qui veulent dominer la Galaxie?? Non je vous le demande très sérieusement!! Mais enfin ce type deux tartes dans la gueule et il retourne chez sa mère! Il n'a aucun charisme, c'est un gamin a qui on donne un gros flingue pour taper sur les gens qui se moque de lui!

POUBELLE POUBELLE POUBELLE!!!

Déjà sans évoquer l'autre tartuffe COMMENT CES DEUX PERSONNAGES ONT PU PASSER LE STADE DE L’ÉCRITURE!!!!

Ça me dépasse...personne n'a vu le ridicule de ces méchants de pacotille? ils sont aveugles ou quoi?

Donc maintenant le gros du gros du gros: Kylo Ren AKA Ben Solo.

PFOU PFOU PFOU PFOU...par où commencer??

Par le début...Donc le personnage de Kylo Ren fonctionne à merveille durant toute la première partie du film: charismatique, impitoyable, froid et calculateur. Un digne héritier de Vador. Joie.

Puis vint le terrible moment ou il retire son casque, et là patatra...tout le personnage (et par extension tout le film) s'écroule. On découvre un ado emo mal dans sa peau...O_o'.

Non mais VRAIMENT??! C'est çà votre grand méchant pour cette nouvelle trilogie?? C'est typiquement là que je sens mon décalage avec le public d'aujourd'hui qui a en majorité apprécié ce personnage: je suis vieux et aigri. Et cynique.Et réaliste.

Et non mille fois non un milliards de fois non je ne peux pas accepter qu'un mec comme cela soit LE bad Guy de cette génération de film. C'est tellement pathétique. Ce type est sensé être le nouveau Vador? Non je ne peux pas l'accepter. Désolé c'est comme çà.

je veux dire on a supprimé TOUT  l'Univers Étendu, y compris Mara Jade, pour créer CA??! INTOLÉRABLE! Blasphème!

A la limite il fallait dissocier Kylo Ren de Ben Solo, en faire deux persos bien distinct! Kylo Ren aurait du être celui à la place de Snoke et Ben Solo son apprenti encore malléable et non construit psychologiquement. La cela aurait marché mais dans l'état actuel des choses c'est pas possible de l'accepter...et il va pourtant bien le falloir c'est fait c'est fait maintenant...Tristesse.


Pour dire mon désarroi la fameuse scène sur la passerelle j'ai cru que Han Solo se rapprocher de son fils pour lui foutre une beigne et l'engueuler: 'Bon maintenant ça suffit les conneries! Tu files dans ta chambre et pas de diner ce soir!'
Dépité, je suis.

Pour finir ce long article après un retour piteux un comeback du feu de Dieu:

MAD MAX: FURY ROAD!

Ma claque de l'année, incontestable. Un chef d’œuvre intemporelle qui sera encore cité dans 50 ans. Tout dans ce film est pensé et réfléchi dans les moindres recoins. Il faut dire que Miller a eu de quoi peaufiner son univers depuis trente ans qu'il y pense!

Tout son film n'est que symbolisme et création d'un mythe (toute la saga en fait). C'est pour cela que chacun voit dans le métrage tout un tas de message parfois contradictoire (féminisme, anti féminisme, totalitaire, libertaire, capitalisme, communisme, cause animale (?) consumérisme j'en passe et des meilleurs) c'est que le film est écrit donc comme une mythologie et comme toute mythologie celle ci s'adapte a chaque situations, a chaque personne. Chacun y voit ce qu'il veut y voir. C'est là le génie de Miller, combiné à une réalisation qui rime avec perfection.

Voir ce film sur grand écran au cinéma fut un grand moment, totalement épique. Une VRAIE aventure ressentie par tous les pores de ma peau.

En attendant la suite, sur laquelle Miller à juré travaillé après un petit temps de sevrage...mais il le sait lui mème le temps lui est compté. MAD MAX reviendra au cinéma, nul doute la dessus. Mais son créateur sera t-il toujours de la partie ou bien parcourra t-il l'accélérateur à fond les vastes étendues des Terres Désolées?

Pour Moi l’œuvre de l'année 2015! (Avec le jeu vidéo en bonus ++)

Petit retour sur trois oeuvres finis cette semaine et qui on en commun d'avoir des héroines comme personnage principal.

On commence avec le bouquin 'Les Monstres' de Lauren Beukes.

Thriller classique se déroulant à Détroit, la ville en faillite un peu trop à la mode en ce moment à cause de son malheur, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre. En clair l'ouvrage ne commence à devenir interessant qu'à la moitié, ce qui fait un peu long quand même. Faute à un temps d'exposition trop long et trop dispersé. Dispersé car présentant plusieurs personnages dont certains ne présentent que bien peu d'interet.
Alors que l'heroine Gabriella 'Gabi' Versado- la femme flic menant l'enquete sordide - sa fille qui mene une propre enquete de son coté (malgré elle) et à la limite le point de vue du tueur se révèle captivant à lire, il faut bien dire que le reste des personnages ne présentent que peu d'enthousiasme. Notamment le personnage du blogger dont je n'ai toujours pas compris l'utilisation si importante dans le récit. A un point tel que j'ai fini par lire les pages qui lui étaient consacrées en biais tant je me fichai de lui et de son sort.

Mais le récit global se révèle bien ficelé, partant d'un postulat très ancré dans le réel pour finir dans un fantasmagorisme hallucinant. Si bien qu'on ne sait pas bien comment interprété cette fin à la limite du fantastique (clairement fantastique même).

Je conseille la lecture du bouquin de cette écrivaine Sud-africaine à quiconque s'interresse au genre, et notamment à Nic Pizzolatto pour la troisième saison des ses 'True Detective'!

On passe ensuite à une héroine de pixel, et pas des moindres puisqu'il s'agit de Lara Croft et la suite du reboot qui se nomme 'Rise of the Tomb Raider'.

Précision d'importance, j'ai joué et terminé l'histoire sur Xbox360, alors que ce jeu fut prévu à la base pour la One. Bien qu'il me semble que certains passages ont été coupés ou raccourci le portage semble assez fidèle à la version de base.

On retrouve donc la jeune aventurière archéologue (ou l'inverse) à la recherche de la vérité suite aux événements du premier jeu. Ce qui finit par l'emmener dans une région glaciale  sibérienne ou elle découvrira un peuple reclus protégeant un lourd secret. Mais une ancienne confrérie nommé les Trinitaires sont également de la partie pour découvrir le fin mot du pouvoir de l'immortalité.

On se retrouve donc dans une course-poursuite à l'artefact classique du genre, ou le héros doit mettre la main sur un objet puissant avant que les forces du mal ne s'en empare. Techniquement et en terme de maniabilité, le titre reprends là ou on l'avait laissé la dernière fois et y apporte son lot de nouveautées ( les fléches qui font office de plates-formes restant mon ajout favori) mais rien de transcendant non plus.

La recette reste globalement la même que dans le précédent en ayant monter les curseurs d'un cran sur Lara et l'ambiance pour se rapprocher marche après marche de la saga d'origine (un peu à la manière des James Bond version Craig)

Il est regrettable alors que certains acquis du précédent se soit effacés ici, comme les deux flingues pourtant obtenu à la fin du Survivor totalement absent (?- étrange!). Dans le même genre d'idée elle prononce en dernière parole dans le 1 'Je ne rentre pas chez moi' hors justement on la retrouve à Londres...même si oui il s'agissait d'une métaphore et que oui elle a quitté effectivement sa 'vraie' maison (le manoir Croft fait son retour mais uniquement en cinématique) il y a pour moi un 'petit' manque de continuité dans la construction du personnage. Mais en contrepartie on en apprends plus sur elle et sa famille...dans cette troisième version de la vie de la belle, sa mère est morte quand elle était jeune, son père s'est ensuite enfermé dans ses recherches au point de devenir la risée de ses confrères et rencontra Ana lors d'une convention. Celle ci sera la dernière à vivre au manoir au moment du jeu. On retrouve également Jonah le maori qui accompagne toujours la miss dans ses périples à travers le monde...

D'ailleurs et là attention SPOILERS!! je trouve cela étonnant que Lara ne se méfie pas de lui alors qu'il tient absolument à la suivre partout et qu'il semble évident qu'il n'a aucun sentiment amoureux pour elle...Au vu des révélations du titre il semble que les dernières parcelles de naïveté de miss Croft s'envoleront quand elle découvrira la vérité sur son compagnon de voyage. J'en viens à un point que j'ai très apprécié dans le jeu en ce qui concerne le personnage de Jacob. Pour nous joueur, rapidement on comprends que lui et le fameux prophète ne font qu'un et que Lara elle ne s'en rendra compte qu'a la fin du jeu, totalement incrédul...et bah en fait non pas du tout! Elle lui balance à la figure en plein milieu d'une cinématique qu'elle a très bien compris qui il était! Et là ce fut une belle surprise pour moi: Lara Croft n'est pas une conne et elle comprends ce qui se trame autour d'elle.

Sujet de facherie maintenant avec la VF plus que discutable du jeu...Outre la désynchronysation à la limite standard dans le jeu vidéo s'ajoute le fait que je n'apprécie mais alors pas du tout la voix d'Alice David dans le role de Lara Croft. Je ne sais pas je n'y crois tout simplement pas...bien qu'il y ai de l'amélioration par rapport au premier (qui était un désastre à ce niveau là) on est loin d'un bon résultat...Encore une actrice qui fut choisi pour la Hype et non son expérience (doubleur/se c'est un métier!!). A cela s'ajoute des fautes IMPARDONNABLES dans la traduction écrite du jeu...bon elle sont rares heureusement mais dans un jeu de cette ampleur là il ne devrait pas y en avoir UNE SEULE!! Square Enix a t-il donné suffisament de latitude et de moyens aux équipes de localisation?

A noter aussi quelques bugs non bloquant et aussi deux crash de la console (les deux fois elle devait charger un grand décor et c'est bloquée nette).
Mais bon ils ont fait rentrer 2 litres dans une bouteille d'1,5 alors on s'en sort pas si mal!

Malgré cela le jeu est très bon, j'y ai pris beucoup de plaisir -excepté la dernière ligne droite qui devient un TPS bateau (ce que je deteste). j'y rejouerai pour compléter les 100%.

Pour la suite, l'équipe de dévellopement doit une fois de plus franchir une marche et proposé à mon sens non plus une grande carte unique mais revenir à l'ancienne formule, à savoir plusieurs lieux à exploré en différent point du globe...oui cela reviendrait à plus ressembler encore à Uncharted mais Tomb Raider doit aussi savoir revenir sur ses propres traces pour ne pas se perdre.

Et un levier à l'ancienne en clin d'oeil serait bienvenue aussi ;)

Pour finir, mon avis plus que positif sur la dernière série née de l'association Netflix/Marvel: Jessica Jones.

Pas grand chose à en dire en fin de compte en dehors du fait qu'il s'agit de l'adaptation du comics Alias passé à la moulinette du MCU.

Jessica Jones est une détective privée dure à cuire qui à pour nemesis Killgrave. Elle est dotée d'une superforce, lui manipule quiconque par la voix. Et est un véritable salopard sans coeur ni compassion aucune pour ses contemporains.

Ils s'affrontent et se domine chacun leur tour. Elle a des alliés, lui des pantins à l'infini. Luke Cage qui devrait avoir sa propre série est présent dans tous les épisodes ou presque...d'ou la question de l'utilité de celle-ci? Que va t'elle raconter? Sera t'elle une suite de Jessica Jones? Racontera t'elle comment il acquiert ses pouvoirs? Bref on verra. A ce propos l'acteur incarnant Cage, bien qu'étant une vraie baraque, ne correspond pas pour moi à l'idée que je me fais du perso.

Les 13 épisodes se suivent sans déplaisir, les clins d'oeils a l'univers sont là...même si maintenant il ne s'agit plus vraiment de clins d'oeil quand un gamin joue déguisé en Captain America dans un parc, il s'agit juste de l'environnement de cet univers là. Il y a quand même quelques croisement avec Daredevil par le biais des roles secondaires que l'on reconnait ici ou là. Le show est de loin le plus cru de tout ce qui à été fait jusque là dans le Marvel Cinematic Universe. Pour être clair cette série n'est pas à mettre devant les yeux des jeunes enfants, et pas seulement pour la violence de certains passages...
A voir quand on veut etre à jour quand à la Saga Marvel mais moins indispensable pour les autres que la sublime Daredevil.

Fini Discworld...Et bah...le fameux 'c'était mieux avant' en prends un sacré coup!
Quelle galère, quelle lourdeur, quelle plaie! Ah oui c'est çà du Clique&Plaie!
Heureusement que l'ambiance Disque-Monde sauve le tout parce que sinon ce jeu serait tombé dans l'oubli total! La mise en scène est pauvre (même pas de musique pendant le générique de fin) et les graphismes très 'bouillie de pixels'...dans les points positifs notons quand même donc le respect total de l’œuvre originale et un jeu ENTIEREMENT DOUBLE (plus que rare pour l'époque) mais en anglais. Les musiques sont très réussi notamment le thème de l'écran titre qui reste agréablement en mémoire. On sent que le jeu a été fait avec peu de moyen mais par des passionnés de l'univers.
On se penchera sur le deux dès qu'on mettra la main dessus, bien plus réussi (et bien plus culte)
PS: joué avec une soluce -au cas où en début de partie qui s'est transformé en pas à pas à la fin tant j'en avais marre du n'importe quoi des énigmes!

Donc, revoir la trilogie Mad Max et se rendre compte bah qu'en fait il n'y a que le 2 de 'marquant'.

Le premier n'est qu'un film de vengeance typique des 70's, avec une bande de motards un poil ringardos vu d'aujourd'hui. Quand on pense qu'a l'époque il fut jugé 'très violent' dans bien des pays (et sorti donc sur le réseau des cinémas pornos chez nous!) il y a de quoi nous faire marrer franchement. De nos jours même certains animés diffusait sur canalJ sont plus hardcore. Faire voir Mad Max a des gosses de maintenant et ils lâchent le film en 1/4 d'heure tant c'est mou du genou. La scène la plus violente du film consiste en une balle qui tombe sur le passage des motards...tout est dans la suggestion hors écran - en ce qui concerne la violence- et désormais le premier peut être considéré comme un film gentillet...

Ou presque. Seule la scene de dezinguage de Max est réellement montrée. Et n'est pas franchement d'un gore ou d'une violence insuportable.

Par contre tout est clairement dans le montage et certaines thématiques sont déjà présentes.

Le monde anarchique tel que montré n'est pas clairement situé dans le temps...c'est le futur mais il se passe après la guerre nucléaire dans l'intro du 2 mais avant si on en croit les dialogues du 3 (on optera pour un 'dans le même temps').

Le 3 -Au-Delà du Dôme du Tonerre- lui est clairement un film pour enfant, ni plus ni moins. Les 'enfants perdus' chez qui se retrouve Max 'Captain Walker' a qui on demande de voler...la référence n'est pas très subtile. Limite burlesque (la voiture vache -_-' ), violence quasi absente a l'exception d'un enfant disparaissant dans les sables mouvants pour appuyer le danger auprès du jeune public (aucun mort par 'meurtre' de tout le métrage), une scène de course poursuite finale avec un camion-train sorti tout droit d'un dessin animé Disney...scénario rempli de trou (pourquoi Max retourne t-il à Bardertown? Pour aller chercher le nain ingénieur. Okay...mais pour quoi faire? culpabilité? Sens de la justice? Personnage rigolo et sympathique pour la jeune audience?). Scène finale avec Tina Turner complètement WTF O_o' qui confirme le coté Bisounours donné à tout le film.

Pas étonnant que ce film n'est pas plu après le 2!

On sent bien que Miller voulait se tourner vers les films pour enfants dès cette époque, avec des thèmes forts et présents dans la série mais adapter aux plus jeunes. Babe et Happy Feet n'étaient pas très loin...

De fait seul le 2 -The Road Warrior ou Le Défi- est vraiment ce que l'on retient de 'L'esprit Mad Max': désert, poursuite, impitoyable, violent, peuplé de fous en tout genre... lui c'est un vrai chef d'oeuvre qui restera dans l'histoire du cinéma!

Et donc on en arrive au 4 -Fury Road- qui devient pour moi tout simplement le meilleur de la saga. Avec un personnage, un univers et surtout un réalisateur pleinement mûris.

J'aimerai dire aussi que l'on sent bien l'évolution du monde entre les films. Du 1 au 4 le désert gagne très clairement du terrain; le premier film regorge de végétation et d'eau (océan toujours là, Bush fertile à perte de vue) et de film en film tout cela disparait de plus en plus...le final du 3 nous laisse voir un fleuve asséché et Sydney complètement ensablé et sec (océan asséché aussi? Ce serait les déserts de sel du 4?).

J'aurai bien galéré pour arriver à ce cheminement de ma dernière partie de ce jeu, entre les coupures sons, les 'une vidéo sur deux' refusées, les droits de naugthy dog, ceux de Youtube...mais bon au final j'ai quand même pu partager la totalité 'd'une partie', certes dans un montage de bric et de broc mais pour une première cela ira bien  :)

Suite à cette playlist j'aimerai apporté en complément quelques petites choses, à commencer par les rares images de ce qui se passe 'après' le jeu.

Cette photo est une image très rare car elle dévoile LA scène caché du jeu, tellement caché qu'elle n'y est même pas dans le jeu. Celle ci à été joué lors de la représentation Live donné l'année dernière. Le spectacle était partagé en live sur le net (vu en direct) mais même là cette scène ne fut pas filmé pour les internautes mais joué en toute fin pour les seuls yeux des spectateurs sur place!

Dans celle ci, on y voit Joel faire ses adieux à Ellie, en lui jouant une chanson comme elle lui avait exigé de le faire si jamais elle parvenait à lui sauver la vie après sa blessure à l'université.

Cette deuxième image représente Ellie jeune adulte, dessinée et partagée sur la toile par un artiste du nom de Marek Okon ayant travaillé sur le jeu et constitue par là même la première image officieusement officielle de la suite du jeu...

Pour finir, une petite théorie qui me turlupine sur ce jeu, au sujet de la mère d'Ellie, Anna. Le peu d'informations délivrées sur elle nous laisse entrevoir le fait qu'elle connaissait toute l'importance de sa fille, je veux dire au delà de l'importance des enfants pour tout parents. Comme si elle savait quelque chose...comme si elle savait l'état de son enfant. Sachant qu'elle était dans la médecine et travaillait elle aussi à la recherche d'un vaccin -comme on l'apprends via les documents de Marlène- de là à penser qu'elle tenta une expérimentation via son bébé, il n'y a qu'un pas...

Depuis quelques temps il m'arrive avec internet le même sentiment que j'ai connu par le passé avec la TV: une saturation qui laisse place peu à peu à un dégout total du média. Pourquoi? Comment?

Cela pourra paraître bête mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de ma tolérance est venue d'une histoire de Nutella. Et du buzz débile sur 'les mots interdits' dans leur démarche publicitaire de proposer des pots personnalisés. Je ne reviendrai pas sur cette polémique inconsistante mais elle caractérise tout ce que je ne supporte plus sur le web: la bienpensance des uns, la méchanceté sans fond des autres et la bêtise de tous. Et surtout la decouverte de gens et de média pour qui un pot de chocolat représente le mal absolu. Obésité, capitalisme, controle des masses, autant de tort que l'on attribue à la marque. Alors certes il s'agit bien entendu d'une entreprise mercantile dont le but premier est de générer des profits mais cette haine lâché contre cette firme qui au demeurant propose un produit qui satisfait bon nombre de consommateurs fut un révélateur pour moi. Internet et sa sacro-sainte liberté d'expression est anxiogène. Et dangereuse. Et clivante. Et ne sert au final qu'a attiser la haine et la rancœur sur absolument TOUT les sujets.  Y compris sur de simples pots de chocolat. 

 Et à un moment il faut savoir dire stop, se reférer a ses propres valeurs et convictions et décider de ne plus faire partie d'une chose que l'on rejette. Car oui bien entendu j'ai fait partie de ces gens aux commentaires limites, aux comportements inacceptables et au voyeurisme exacerbé. Mais est ce vraiment moi? Est ce vraiment ce que je veux devenir et laisser comme trace virtuelle? Petit à petit j'en suis venu au même comportement qui m'a fait délaisser la TV: on abandonne ce que l'on aime pas et au fur et à mesure il ne reste rien. Ou pas grand chose. En premier ce fut bien sur les sempiternels commentaires, rempli à 99% de haine de bêtise ou de vide. Sans parler de l'irrespect absolu qui règne sur ces lignes (et des fautes qui y pullulent). Les ignorer ne fut franchement pas le plus dur et les rares fois ou je m'y aventure j'en ressors avec tristesse et pitié pour tout ses pauvres bougres.

Ensuite il y a eu mon addiction a Facebook qu'il m'a fallu 'soigner' (je suis encore en période de sevrage). J'ai vraiment usé et abusé de ce site, en large et en travers, mais il faut dire qu'il constituait pour moi mon dernier lien social. Mais la encore la bienpensance et la stupidité omniprésente eurent raison de moi. Sachant que je m'inclue dans le lot. FB restera le témoin de certaines de mes plus grandes erreurs virtuelles ou IRL. Et puis je ne supporte plus son côté Big Brother volontaire ou des gens plus ou moins proches exposent leur vies et plus grave encore celles de leur bambins a qui on a rien demandé. Le futur aura un sévère retour de bâton pour ces pauvres gamins à la biographie libre de droit et consultable à loisir par n'importe qui. Assange a raison: un enfant qui naît de nos jours n'aura aucune idée de ce que signifie avoir une vie privée. 1984 est bel et bien là via tous ses réseaux sociaux ou les gens se perdent et livrent leur vies sans limite (la Stasi, le KGB et la CIA n'osaient en rêver).

A tout cela s'ajoute donc désormais ma saturation des 'grands' d'internet qui au fil du temps on du s'adapter au niveau des internautes et donc proposer des contenus plus voyeuristes et ce qu'on appelle des 'news a clics'. Car plus un site cumule les clics sur ses pages plus il augmente son nombre de visiteurs plus il engendre de la pub... Allociné représente très bien cette tendance abject mais globale des sites majeurs. Ou bien encore Jeuvidéo.com qui laisse prendre de plus en plus de place aux 'vidéo-tests' car les lecteurs du site n'ont justement plus trop tendance à lire les tests textes trop long...Oui oui un simple test de jeu vidéo jugé trop long par beaucoup de leur public! Quatre paragraphes à tout casser...mais vous comprenez lire c'est d'un ringard aujourdhui, c'est long et ennuyant quand il suffit de juste faire une vidéo pour dire la même chose. 

Et puis un paragraphe quand même sur un phénomène que je ne supporte plus: les Youtubeurs. Devenir populaire et avoir des milliers de fans sur la toile pour des sketchs pourris ou simplement parce qu'on donne son avis sur le film que l'on vient de voir au cinoche ou le jeu que l'on vient de jouer (mais qu'on a pas fini...au passage je ne supporte pas ceux qui diffusent un 'Test' d'un jeu qu'ils n'ont pas terminé,un avis oui mais pas un test!) non mais on est où là? Au royaume de Narcisse il faut croire! Tout le monde à un avis je signale mais ce n'est pas parce que untel ou untel en fait une vidéo  qu'il est meilleur que les autres ou que son avis en fait un expert!! Son désir de faire partager son ressenti sur YouTube dénote simplement une grande confiance en son jugement et aussi une persone imbue d'elle même ! D'ailleurs vous noterez que les meilleurs dans ce domaine sont ceux que l'on apercoit quasiment pas à l'écran, car ce qu'ils ont a montrer c'est leur travail pas leur tronche de kéké!

En clair et comme pour la TV en son temps, j'estime que le net d'aujourdhui a été gangréné par la bêtise et le narcissisme (la mode du Selfie tellement symptomatique de notre époque ) à tout les niveaux. Et que je ne  souhaite pas faire parti d'un tel système que je ne cautionne pas. Après je n'abandonnerai pas le net comme j'ai abandonné la télé car internet reste un outil formidable de recherche, de simplification administratives et pour les séries aussi ^^ . Et puis pour ce blog qui va devenir mon principal moyen d'expression désormais. Mais juste prendre énormément de recul face a ce média terriblement néfaste pour...le bien-être mental tout simplement. Et me consacrer à d'autres domaines comme mes JV à finir ou l'écriture, deux choses que je repousse sans cesse depuis trop longtemps... 

PS: texte écrit entièrement au clavier virtuel PS4. Une galère. Vais aller voir pour un clavier USB très  vite! 

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle forme d'article en vous proposant des vidéos de gameplay ainsi que mon analyse du jeu, afin de partager ma vision sur ce titre que je trouve exceptionnel. J'insiste sur le fait qu'il s'agit ici de MON avis, MA manière de jouer et MA manière d'apprécier ce jeu et le jeu vidéo en général. Bien sur beaucoup ne seront pas d'accord avec ce que je dis ici, libre a vous de vous faire votre propre opinion sur votre propre blog. Mature, d'une écriture profonde et au niveau de lecture multiple, The Last of Us est un chef d'oeuvre du jeu vidéo. Et un chef d'oeuvre tout court d'ailleurs.

Bien que ne proposant rien d'exceptionnel dans sa technique ou son gameplay, c'est dans ses personnages, ses situations son écriture sa musique et le monde décrit que se trouve toute la richesse de ce jeu. Une aventure palpitante, prenante que nous partageons avec Joel, notre (anti) héros prêt à tout pour survivre...

 The Last of Us Prologue 1

Premier son, le Tic Tac d'une horloge. Le temps qui passe sera l'un des grands thèmes du jeu. Ce que nous en faisons, comment il s'effrite à toute allure, ce que nous laissons derrière nous une fois le notre écoulé...Le thème du temps sera représenté dans le jeu via la montre qu'offre Sarah à son père. C'est le début du jeu, elle et Joel on toute la vie devant eux, symbolisé par ce cadeau. Déjà Joel fait une remarque sur le fait qu'elle n'avance pas, facétieux. Leur relation est bonne, ils semblent très proches. Aucune allusion à la mère ne sera faite de toute la partie, c'est une totale inconnue. On n'en sait absolument rien. En guise de second parent se pose Tommy, frère du héros et présent dès la première ligne de dialogue via une conversation téléphonique. Les deux frères on l'air proche, ayant même des intérêts communs dans leurs vies professionnelles.

C'est Sarah que l'on incarne dès lors que l'on peut se servir de la manette. Et avec elle on explore sa maison, découvrant sa petite vie. Par ce biais on a de l'empathie très rapidement pour cette gamine, avec laquelle on prend conscience du danger au fur et à mesure. Le monde extérieur et ses problèmes se rapproche de la demeure de manière inexorable et exponentielle: la TV et l'explosion, les voitures de police, les messages inquiets de l'oncle... La mise en scène magistrale permet de faire monter graduellement la menace, avant que celle ci n'explose à travers la baie vitrée du jardin. Petit détail technique, la première chose que l'on remarque quand on joue c'est le reflet dans le miroir, qui me semble t-il à été rajouté sur PS4, du moins je n'en ai pas le souvenir lors de mes parties sur PS3. Cela rajoute à l'effet d'immersion de manière incroyable. Autre effet efficace, les petits mots (la carte d'anniversaire resté dans la chambre, le mot sur le frigo pour signifier qu'il rentrera tard...)

On retrouve le père alors qu'il était à l'extérieur. Qu'y faisait t-il? On ne le saura pas mais ce qu'il fait maintenant est évident: il prend son arme à feu pour protéger sa maisonnée en bon américain qu'il est. Texan de surcroît. Et ce bon vieux voisin de Jimmy Cooper est le premier à en faire les frais. Est ce la première fois que Joel tue?

C'est le moment où arrive Tommy, dans un effet lumineux quasi divin - en fait les phares de sa voiture. Il est largement possible de l'apercevoir sur les nombreuses photos qui parsèment les murs de la maison. On lui devine un caractère entier mais bienfaisant. Sans hésiter il veut aider le couple sur le bord de la route mais Joel l'en dissuade. Déjà les prémisses de leur divergence d'opinion se révèlent ici. L'un privilégie l'entraide et l'autre l'instinct de survie.

Puis vient l'arrivée en ville et la découverte de l'ampleur de la catastrophe. Puis l'accident de voiture. Au retour de l'écran noir on prend le contrôle de Joel et notre première action dans le jeu consiste à castagner, un pare-brise certes mais castagner quand même. Joel n'est pas du genre a faire dans la dentelle. On aura remarqué l'infecté dans le Pickup bleu sur le trottoir d'en face, massacrant une pauvre victime. Une fois dehors nouveau plan sur ce même pickup...calme. Agression et encore une fois on castagne mais cette fois ci il n'a pas l'avantage. Tommy sauve alors la mise, Joel lui confie son arme tandis qu'il portera Sarah et sa jambe endolorie. Le frère représente clairement le protecteur, celui qui permet de poursuivre la route, le chevalier servant dans toute sa dimension divine et mystique. J'irai même jusqu'a dire que Tommy représente l'Espoir, et de nombreux indices a travers le jeu renforce cette impression. Sarah elle représente l'Innocence évidemment et Joel lui est clairement une allégorie de l'Humanité toute entière.

Sarah est blessée, Joel aux abois, complètement en déroute et Tommy lui ouvre la voie, fournissant toujours un moyen de continuer la route.

La fuite après le bar est éprouvante de par sa mise en scène stressante. Aux cris et aux bruits des infectés, leur ombres s'ajoutent pour créer une angoisse qui ne semble pas prendre fin malgré les dires de Joel qui affirme le contraire. L'emprise des monstres est presque palpable sur le joueur.

Puis vient le soldat. Il est seul mais représente une réelle menace de par sa tenue et son arsenal. Et sa mise en garde armée surtout. Symbolisme personnifié (si on peut dire...étant qu'un trouffion lambda sans visage) de l'Etat qui perd toute notion de bien et de mal et tire sur ses propres citoyens. Une fois de plus Tommy permet à Joel de s'en sortir et de continuer son chemin en lui sauvant la vie. Malheureusement ce ne sera pas le cas de Sarah touchée par le soldat et qui meurt dans une scène poignante et forte.

L'Innocence est morte, l'Humanité est effondrée et l'Espoir s'envole...

L'année s'achève et il est temps d'en dresser un petit bilan personnel sur ce que j'ai pu lire, jouer ou voir.

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Commençons par ce qui sera le plus court, le jeu vidéo. Cette année les nouveautés dans ce domaine furent peu nombreuses en ce qui me concerne, malgré l'arrivée d'une PS4 en novembre. Mais comme aucun jeu exclusif à cette dernière ne me tente, elle se contente d'être pour moi une PS3++ avec GTAV et The Last of Us. Les sorties 2014 auxquelles j'ai joué se résument à:

Far Cry 4 (PS4): L'ayant à peine commencer je ne jugerai pas l'ensemble du titre mais il me semble déjà bien mieux parti que le précédent. Cela grâce à un personnage principal bien plus réussi. Malheureusement je n'arrive pas à 'entrer' dans le jeu, trop vampiriser que je suis sur GTA V...A noter que je me suis également fait l'intégrale de la série il y a peu...il y a sans doute aussi l'effet d'overdose...

Kirby Triple Deluxe Adventure (3DS): Jeu de la dernière chance pour ma 3DS. Que j'ai donc revendu sans le moindre regret-je parle bien de la console. Nintendo n'est plus du tout ma tasse de thé aujourd'hui et ce Kirby en est l'exemple parfait. Certes les niveaux sont parfaitement construit, l'imagination et la création des développeurs en terme de gameplay est inventive et certes encore c'est techniquement hyper abouti. Mais moi je m'emmerde devant un jeu qui ne propose comme histoire que d'aligner des niveaux et des boss pour libérer le Roi Dadidou en grimpant la plante d'un haricot magique maléfique. Je n'ai même pas atteint la moitié du jeu que déjà j'avais l'impression d'en avoir fait le tour. Nintendo mise absolument tout sur le gameplay en délaissant totalement l'aspect 'écriture', hors moi -comme dans tous les médias- c'est l'histoire qui me fait jouer à un jeu, pas le gameplay. Je suis un joueur mature qui recherche des jeux mature. Nintendo ce n'est plus ma came et je ne pense pas que j'y reviendrai un jour...mais en même temps ils n'ont pas besoin de moi pour cartonner ^^

Fables:The Wolf Among Us (PS4): j'ai fait le premier chapitre gratuit sur 360 et je me lancerai donc dans l'aventure complète du jeu en version boite...probablement en 2015.

The Walking Dead Saison 2 (360): Du même éditeur que le précédent, cette seconde saison nous place cette fois dans la peau de Clementine, la fillette que l'on devait protéger dans le 1. Les notions de choix tant vantés sont toujours illusoire sauf en ce qui concerne la fin, ou plutôt les fins, qui font planer un gros doute sur comment vont-ils pouvoir rendre cohérent tout çà dans la saison 3 (Ou alors vont ils vraiment créer 5 scénarios différents en fonctions des cinq fins possibles ici?). Plus tendu que le premier, encore plus ambigu mais aussi un peu plus farfelu quand les décisions du groupe reviennent à une gamine de 11 piges, qui certes en a bavé mais reste une gamine de 11 piges.

Sinon j'ai encore et toujours rejoué à d'anciens jeu, comme la trilogie Batman Arkham, Thor 2 (à finir), Monkey Island 2 (à finir aussi), commencé Sleeping Dogs (qui à pour principal défaut d'être rangé a coté de GTA V dans mon étagère...), Fable 3 qu'il faut vraiment que je termine en 2015...

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Poursuivons avec les séries TV, et là aussi ca va pas être bien long et très cadré. Déjà je ne regarde plus que des séries estampillés 'comics' et pas mal ne passeront pas la trêve de l'hiver.

Gotham en premier, vraiment décevante à tous les niveaux. Rien ne me plait la dedans:  mal écrit, mal monté, mal joué, références a coté de la plaque...Le personnage de Miss Mooney est insupportable, le pingouin tant vanté moi il m'agace. Seul truc positif la dedans, l'interprète de Barbara la fiancée de Gordon, très jolie (mais une cruche comme pas permis). Je ne poursuivrai pas la série. Tout comme je ne poursuivrai pas non plus Constantine. La raison en est simple, à trop vouloir édulcoré pour plaire au grand public bah on perds l'âme de l'oeuvre, ce show en sera le meilleur exemple. Pas besoin d'en dire plus.

Un petit mot sur Walking dead que je continue toujours à suivre sans enthousiasme ni dégoût. Ca se regarde et ce n'est pas mémorable. Voilà.

La série Fargo elle me laisse un sentiment mitigé. Malgré la qualité indiscutable du show et ses comédiens tous à l'apogée de leur art, la série laisse de nombreuses questions en suspens sur le devenir de certains personnages (notamment celui interprété par Oliver Platt, que l'on abandonne à un épisode sans jamais le revoir malgré son importance).

Mais elle reste clairement une des grandes séries de cette année, a ne pas louper. A condition d'aimer les atmosphères lourdes et lentes. Un peu comme dans True Detective quoi. Mais là on est encore un palier au dessus ( Fargo serait à 9/10 et True Detective à 9.5/10). Pffuuu que dire sur cette série. Culte, tout simplement. Il FAUT VOIR True Detective, c'est comme un film de neuf heures avec deux personnages profond et torturé. C'est grand, c'est beau, c'est noir et les interprétations sont tellement nombreuses que les énumérées ici serait bien trop long et fastidieux. Faites vous votre avis. Voyez cette série.

Et bien sur Arrow qui après deux saisons déjà superbe se permet une troisième qui pousse les manettes encore plus loin, grâce notamment à sa série soeur Flash qui donne un sérieux coup de boost à l'univers DC à la TV. J'avoue ne pas trop apprécier l'interprète de Barry Allen, que je trouve bien trop jeune et bien trop lisse pour le rôle mais au fur et à mesure de l'avancée de sa série il trouve sa place et le ton qu'il faut. Contrairement à Gotham, ici les références sont respectueuses, malines et bien intégrées. Et surtout laisse entrevoir une méta-histoire énorme pleine de promesses!

Question méta-histoire, les concurrents d'en face d'Agent of Shield en connaissent un rayon...la série qui avait commencé bien bas est devenue pleinement 'adulte' dès la sortie et les conséquences de Captain America 2. Dès lors elle a gagné en qualité avant de se finir en ce mid-season sur des révélations et des promesses dantesques. J'attends avec impatience son retour en février pour une fin de saison qui s'annonce chargé pour Coulson!

Pour finir sur le chapitre série, La Légende de Korra qui s'est finie cette année et qui restera pour moi je pense à jamais la meilleure série d'animation qu'il m'ait été donné de voir. Je compte bien sur Avatar dans le lot. Une telle écriture, une telle profondeur et un tel non manichéisme pour une oeuvre non seulement destinée aux enfants mais au public américain à la base laisse entrevoir que tout n'est pas perdu coté culture chez nos voisins outre-atlantique. Et rien que pour çà, un grand merci aux responsables de ce dessin animé mythique. Qui à ce qu'il semble ne connaîtra jamais le chemin de notre vieille TV complètement gangrené elle par la bêtise et la stupidité. Enfin il y a quand même quelques îlots d'espoir comme 'Un Village Francais' qui bien que toujours un peu bancale arrive quand même à être de qualité (Bouhouhou Marie Bouhouhou...Nade Dieu, quelle belle femme!)

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Passons aux lecture parues ces douze derniers mois. Alors je ne vais pas parler de tout mais juste dire que le dernier Largo et le dernier SODA m'ont décontenancé par leur propos 'conspirationiste' sur le 11 septembre. Heureusement que les grands médias ne parlent jamais de BD sinon Tome et Van Hamme s'en serait pris plein leur margoulette!

Lu aussi le premier livre de Joel Dicker, 'Les Derniers Jours de nos Pères'. Et je fus grandement déçu après l'avoir découvert avec son sublime 'La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert' -son deuxième livre, donc. Franchement pas passionnant malgré un sujet qui aurait du me plaire -des espions étrangers bossant pour l'armée anglaise pendant la seconde guerre mondiale. Echec dû notamment à une relation entre un père et son fils tellement niaise qu'elle en devient agaçante tant elle est invraisemblable. Non vraiment, alors autant je conseille son deuxième bouquin autant celui ci je ne le conseille pas.

Sinon des classiques comme les nouvelles sorties des spin-off de Freak's Squeele, des GCPD chez Urban Comics etc...

Et donc les derniers albums Star Wars de chez Dark Horse US, qui finissent leur histoires forcément en queue de poisson ou à la va vite, avant de devoir refilé la licence à Marvel (qui la retrouve donc) mais surtout qui voit TOUTES SES HISTOIRES PASSE A LA TRAPPE A CAUSE DE L'EPISODE VII ! On ne se sent pas du tout floués quand on a passé du temps et dépensé de l'argent pour compléter ses collections qui sont désormais considéré comme inexistante...j'avoue l'avoir encore en travers de la gorge ce coup là...

Mais la fin d'année est surtout marqué par Eusèbe et le Tome 11 de 'De Capes et De Crocs', tellement éblouissant de joie et de bonté qu'il en illumine tout le reste. Du bonheur en case, littéralement.

Sinon aussi j'ai eu l'occasion de croiser Janry en septembre. Et ce fut une bien belle journée.

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Nous en arrivons maintenant au gros morceau: le cinéma.

Bon pour éviter de taper un pavé, je vais énumérer et poser un avis rapide sur mes films de 2014.

Robocop: une relecture bien fichue du mythe du flic cyborg. Certaines choses sont mieux dans l'original, d'autres le sont dans celui ci.

Godzilla: Mauvais. Acteur principal -et son histoire- inutile, cliché du WASP jusqu'a l'absurde. Et dans un second rôle à peine visible le monstre japonais...

The Grand Budapest Hotel: Encore un bon Wes Anderson, on  y retrouve toute la maestria du réalisateur (le meilleur pour moi actuellement). Un bon moment.

Captain America 2: Steve Rogers trouve son cap dans ce second épisode bien rythmé et à l'ambiance de contre-espionnage permanente. Le meilleur film de la phase 2 selon moi avec...

Les Gardiens de la Galaxie: Immense pied de nez envers Georges Lucas de la première à la dernière image (littéralement) et une fantastique épopée co(s)mique qui élargi de manière démesuré le Marvel Cinematographic Universe.

Tortue Ninja: Film sympa qui ne restera pas dans les annales du septième art. S'en sort mieux que je ne l'espérais. Un bon film du dimanche soir sur TF1.

Edge of Tommorow: un grand Tom Cruise, mélange improbable entre 'Un jour sans Fin', 'Il faut sauver le soldat Ryan' et 'Halo'. Oui oui, ça parait bizarre dis comme çà mais je vous assure que c'est pertinent une fois qu'on l'a vu.

Lucy: le film de beauf de cette année. Son succès ne me surprend plus finalement tant que çà vu le pays où je vis. Tristesse...Les américains doivent bien se foutre de nous.

Asterix et le domaine des dieux: Quand Astier rencontre Goscinny, cela fait des étincelles. Un très bon cru qui fera date dans l'histoire du petit gaulois. Référence à Kaamelot inside.

The Interview: film de petite facture à la publicité inversement proportionnelle à l'importance du métrage.

Interstellar: je l'ai vu. En dehors de quelques plans bien foutu je n'ai absolument rien ressenti devant ce film. Ni en bien, ni en mal. Film froid et je n'ai rien de plus à en dire. Ce qui en dit pas mal en fait.

Pour finir mes deux coup de coeur :

X-MEN Days of Futur Past: Une tuerie de A à Z. le Blockbuster à son meilleur. Après faut être fans des mutants et avoir vu la saga sinon on passe a coté de beaucoup de choses dans ce film suite/reboot/ à la fois préquelle de la séquelle et séquelle de la préquelle. A moins que ce ne soit l'inverse... James McAvoy est à tomber de justesse dans son rôle de Xavier tourmenté.

Et pour finir ma claque de cette année: GONE GIRL.

Un film maîtrisé de bout en bout, ciselé, monté au cordeau, avec une atmosphère et une musique entêtante et un couple d'héros ambigu. Tout ce que j'aime au cinéma se résume dans Gone Girl. Pour moi le chef d'oeuvre de 2014 (après The Last of Us en 2013)

Et dire que 2015 sera une grosse année en la matière avec les sorties prévu d' Avengers 2, Mad Max,Jurassik World, Terminator 5, Tintin 2, Spectre le futur James Bond, le nouveau Star Wars...le nouveau Die Hard (aie!)

J'attends tout çà avec impatience!!

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Enfin finir en remerciant Manon (à moins que ce soit Fanny?) pour son aide involontaire et pourtant bienvenue qui par sa franchise et sa maladresse m'a conforté dans ma décision de limiter au maximum mes interactions sociales 'IRL'. Cela pourra paraître étrange pour la plupart mais en ce qui me concerne ce fut certainement la meilleure décision de cette année, je ne m'en porte que mieux depuis et songe même a renforcer cet état d'ermite urbain (selon le terme que j'ai découvert sur le net).

Voilà c'est en résumé mon année 2014. Alors bien sur j'oublie un tas de trucs, plus ou moins volontairement, mais dans l'ensemble elle fut bien meilleure que 2013 (qui elle fut catastrophique à plein de niveau) On verra dans un an ce qu'il en sera de 2015!

Bonne année!

Je viens de finir -à regret- '20 mois avant' le 11ème tome de 'De Capes et de Crocs'. Centré donc sur l'histoire d'Eusèbe. Que dire? Que dire d'autre que c'est là rien d'autre que du pur génie. Après les BD sombres et au sous texte ambiguës de SODA et Largo Winch que cela fait du bien de tomber sur une BD et un héros qui donne le sourire à chaque case.

On découvre donc notre fameux lapin en route pour Paris, qui avec sa lettre de recommandation espère bien entrer dans la garde du Cardinal. Bien entendu il va rencontrer quelques fâcheuses mésaventures et tout autant de rencontres, bonnes ou mauvaises.

De fait l'album nous narre l'épopée d'un provincial perdu à Paris, sautant d'un petit boulot à un autre (vaisselier, porteur de chaise, timonier, poissonnier, garde, pamphlétaire...) en évoquant les Trois Mousquetaires, Ridicule de P. Lecomte et la cour des miracles. Et oui le héros est un lapin à la bonté infinie, mignon à en être criminel. Mais c'est çà l'univers de' Cape&Crocs', un monde de Fable où certains animaux ont dépassés leur stade pour faire parti de la société (ils existent donc des animaux 'humains' qui côtoient des animaux 'normaux', chiens chats singes et cochons....). Un monde absurde et enchanteur ou un lapin, bien qu'issue d'une portée, peut avoir un frère jumeau; le fameux Fulgence, présent tout du long par son absence...

Bref 'De Capes et de Crocs' Tome 11 '20 mois avant' c'est de la joie et de la bonne humeur en barre. LA BD qui redonne le sourire après une journée de merde au boulot!
Vive Eusèbe!

Il s'agit d'une compilation de la série comprenant les 3 jeux principaux ainsi que le DLC Add on 'Blood Dragon'.

Voci donc mon avis sur chacun d'entre eux.

Alors c'est parti:

FAR CRY Classic

Précisons d’entré qu’il s’agit là du premier premier, en effet il existe pas moins de  5 versions de cet épisode: Far Cry, Far Cry Instinct, Far Cry Instinct  Evolution, Far Cry Predator et Far Cry Vengeance!
Après ne me demandez pas les différences je n’en sais pas vraiment plus.. Dans Instinct la fin est différente , le héros acquiert des pouvoirs à ce que j’ai compris, Evolution serait un jeu 1.5 nous contant la suite du jeu et Vengeance la versions Wii avec des features et véhicules en plus. Mais cela demande confirmation.

En attendant la compil’ nous propose de nous replonger dans le 1 remasterisé, renommé depuis Far Cry Classic, à l’occasion de l’anniversaire des 10 ans de la franchise.

On y incarne Jack Carver, mercenaire au passé plus que trouble reconverti en paisible ‘promeneur à touriste’ en Micronésie embarqué dans une folle histoire par une femme devant enquêter sur une mystérieuse opération sur une île isolée.  Mais une fois à proximité, rien ne se passe comme prévu et notre homme se retrouve à devoir explorer les lieux infesté par une milice fortement armée. Et par autre chose d’encore plus dangereux…

Ce qui frappe de prime abord, c’est la qualité des décors. On se croit vraiment sur une île paradisiaque du Pacifique. Malheureusement l’exploration des lieux ne sera pas trop au programme étant donné la présence d’ennemi qui ne vous laisseront aucun répit. Le second détail qui marque alors vient de la taille des niveaux, tout simplement immense. Vraiment immense.

Le jeu se révèle alors avec le recul être la transition entre les ‘Doom-Like’ à l’ancienne et les FPS modernes. Le jeu n’est pas encore en monde ouvert mais on s’en rapproche de très prêt. Je rappelle que ce jeu est sorti en  2004, et replongé 10 ans en arrière fait montre du chemin parcouru en une décennie. Tout simplement bluffant.
Il suffit de comparé ce premier épisode au troisième pour constater l’avancée du jeu vidéo entre 2004 et 2012 (que 8 ans d’écart! Dingue!)
Le jeu n’est pas mauvais loin de là mais graphiquement et surtout j’ai envie de dire au niveau de la mise en scène, on sent l’évolution du média. Les niveaux s’enchaînent parfois sans vraiment de cohérence, tout au plus des dialogues qui expliquent la mission en cours ou bien des cinématiques vieillottes qu’on croirait rajoutés une fois le développement du jeu fini pour tenter de maintenir une cohésion d’ensemble.
De plus les personnages sont assez cliché, surtout Val, la journaliste/agent de la CIA/femme en détresse du jeu. Ce coté stéréotype sera réutilisé de manière bien plus caricaturale et assumé dans Blood dragon.

Au chapitre des défauts un détail insignifiant mais qui m’a bien lourdé: le fait que le thème du jeu se lance quand on met l’écran en pause. Je suis un joueur qui use beaucoup de l’écran pause et entendre la TV gueuler un thème alors qu’elle est censé être en stand-by ça devient vite agaçant (ça reste une broutille mais bon..).
Pour parler du jeu en lui même, j’ai eu du mal à me mettre dedans au début, dû à la difficulté du titre. Non en fait il ne l’est pas tant que çà mais encore une fois c’est un jeu à l’ancienne, la vie ne se régénère pas et certains passages demande de ne pas passer en bourrin pour s’en sortir. Retrouver les vieilles habitudes demande un temps d‘adaptation. Le gameplay se divise en deux phases: les extérieurs où vous devez rejoindre des objectifs donnés par les moyens de votre choix (discret, bourrin, mode course ..) et les intérieurs qui sont plus classiques (encore une fois on retrouve la dualité ancien/nouveau gameplay).
Ah oui précisons aussi que la conduite des engins dans ce premier titre est juste infernale, je ne sais pas si cela vient du portage sur 360 ou si cela été déjà le cas à l’époque de sa sortie initiale mais on abandonne très vite l’idée de conduire les voitures ou camions à disposition pour la marche à pieds à travers la jungle.

Une fois tout cela posé, il me faut bien avoué qu’une fois arrivé au niveau 14, j’ai réellement pris mon kif sur ce jeu. Quatorzième niveau sur 20 vous me direz il été temps. Mais c’est que ce fameux niveau 14 constitue pour moi le vrai début de ce qu’est Far Cry. A savoir une mission avec divers objectifs sur une map immense, avec des camps ennemis disséminés ici et là et une grande (pas totale mais grande) liberté d’action. La mission consistant en plus a détruire des tours radio, qui seront un élément récurrent de la série…ce niveau  est la véritable naissance de la franchise de mon point de vue.
De plus il n’y a pas d’élément ‘fantastique’ dans cette mission, car oui le jeu nous propose également de combattre des créatures génétiquement modifiés par des scientifiques pour constitué une armée de soldat dévoués et implacable à la solde du grand méchant de service (quand je parlais de clichés…). D’ailleurs les derniers niveaux où les créatures tentent de prendre le contrôle de l’île sont réellement prenant et croyez moi que dès que vous pouvez éviter les affrontements par un chemin détourné, vous n’hésitez pas!

FAR CRY 2

Un pays non identifié d’Afrique centrale, coincé entre désert et montagne. Mais surtout entre L’UFLL et l’APR, deux factions qui mettent la contrée à feu et à sang pour prendre le contrôle du pays.

Vous incarnez un mercenaire fraîchement arrivé qui a pour mission de tuer le Chacal, un marchand d’arme qui fournit les deux camps sans distinctions. Très vite vous devez nouer des contacts, lier des relations et obtenir des faveurs pour progresser dans votre quête. Et que ces dernières proviennent des tortionnaires de L’UFLL ou des bourreaux de l’APR, peu importe. Ou bien aussi de vos confrères mercenaires, qui vous confieront missions où contre missions en fonction de leur disposition et surtout des bénéfices à en tirer.
Première différence avec le premier, vous pouvez choisir d’incarner le personnage de votre choix parmi les mercenaires, une bonne dizaine aux caractéristiques différentes sur leur fiche mais n’en ayant aucune dans le gameplay. A noter que le jeu ne nous propose pas d’incarner de femmes, alors qu’on les croise durant l‘aventure. Car oui les personnages que vous propose le jeu seront dans celui ci même si vous ne les incarnez pas ou ne les rencontrez pas forcément…
Bref sur le papier, le jeu à tout pour plaire: une bonne ambiance, des personnages ambigu à l’extrême, un monde ouvert divisé en deux partie de 5Km carré chacune que l’on peut parcourir à loisir, une faune présente (et totalement non hostile) composée de zèbre, antilopes et autres zébu, une exploration de la map bien fichu avec plusieurs types de collectables à emmagasiner etc…

Mais une fois le jeu lancé, on en trouve vite les limites et surtout les défauts.
Commençons par le système d’arme, mal fichu. Divisé en 4 catégorie dont en fait une immuable que constitue votre machette (pour les ‘éliminations’) les autres étant les armes de poings, les armes principales et les armes spéciales. Dit comme çà c’est pas mal et le système d’armurier mis en place dans le jeu à le mérite d’exister et d’être original - l’homme vous propose des missions consistant à détruire des convois pour  améliorer son offre et ainsi débloquer la totalité des armes à l’achat. Mais étant donné que vous ne pouvez porter que trois armes, une fois que vous avez constitué votre arsenal idéal, le reste fait office de dépenses superflu…surtout qu’au cours de vos (très très long) périple vous pouvez tomber sur des armes avant qu’elles ne soit disponible au magasin. Cependant ses armes seront de mauvaises qualités, possédant un risque plus élevé de s’enrayer ou de vous exploser à la figure. Ce qui finira par arriver également aux armes que vous avez acheté (heureusement récupérables en nombres illimités chez les stocks des dits armuriers). Bref la gestion des armes est un peu compliqué, très limité et surtout prise de tête.
Que dire aussi de la gestion des véhicules…alors que ce sont les engins les plus maniables de la franchise, leur duré de vie est des plus limité -pour une raison que j’évoquerai plus bas. Hors il est possible d’acheter des ‘guides’ permettant d’apprendre à réparer les véhicules plus rapidement…sauf que dans le jeu soit vous avez le temps de le réparer votre engin soit vous ne l’avez pas à cause des types qui tentent de vous transformer en véritable passoire, et votre bagnole avec. Ces guides se révèlent donc également inutile.  Au final c’est l’argent même que vous récupérer qui ne finit par ne pas servir une fois vos armes de prédilection en votre possession (L'argent du jeu étant en fait des diamants bruts).
Pour aller un peu dans ce sens également, il faudra m’expliquer pourquoi la station de bus de la seconde capitale (lieux de transfert ‘téléportation’ entre les différentes zones) se situe en dehors de la ville. Ce qui fait que vous devez TOUT LE TEMPS prendre un véhicule, faire 200 mètres, enclencher votre mission, refaire les 200 mètres dans l’autre sens pour reprendre un bus qui vous emmènera au plus proche de votre mission….croyez moi ces 200 mètres deviennent très vite prise de tête!

Et de fait cet exemple illustre parfaitement le principal problème de ce jeu: il à été entièrement pensé pour prendre la tête un maximum au joueur!

Le meilleur (et le pire) exemple de çà constitue l’inutilité totale de tenter de pacifier la carte. Les différents checkpoint (nombreux) et les patrouilles en jeep revenant à l’infini…sans cesse et sans cesse.
Imaginez donc un peu , vous étes à la capitale (lieu de déclenchement des missions), vous devez vous rendre dans un lieu de la carte éloigné, vous faites un massacre sur votre route pour dégommer tout les méchants -c’est long, ça prend du temps et c’est prise de tête!- vous arrivez au lieu de la mission et vous l’effectuer. Donc maintenant retour à la capitale pour le next level…sauf que TOUT LES ENNEMIS QUE VOUS AVEZ DESCENDUS A L’ALLER SONT REVENUS!
Ajouter à cela que les contres missions de vos alliés vous font  rajouter des trajets dans tous les sens…ce qui fait qu’au final vous passez plus de temps sur le jeu à faire des trajets de A à B que d’être à A où à B!
Vous me direz et alors si c’est le jeu c’est comme çà c’est tout. Sauf que..
Sauf que les ennemis constitue une véritable chienlit innommable…des types capables de vous aligner à 500 mètres avec une kalach’ alors que vous roulez à fond dans une jeep…capable de vous distinguer caché derrière une fougère derrière un arbre derrière un rocher…capables de se fondre dans le décor au point tel que vous les croiraient disposer de l’invisibilité de certains ennemis du 1...capable de vous faire face et vous tirer dessus quand bien même vous lui avait lâché trois chargeurs dans le buffet…
Déjà un par un ils constituent un challenge alors dès qu’ils sont plusieurs cela devient infernal….et l’on mord souvent la poussière…
C’est là qu’intervient alors le système d’alliés…souvenez vous, vous avez des collègues mercenaires auxquels vous pouvez prêtez main forte, et bien ces derniers vous rende la pareille quand vous tombez au combat. Ils viennent vous sortir de la panade et vous aident à éliminer vos ennemis. Ce qui arrive donc très souvent. Mais il peut leur arriver de tomber à leur tour et c’est donc à vous de venir soit les sauver soit les laisser sur place…ou alors encore de les voir mourir ou même les achever si il le demandent!

Reuben Oluwagembi, le journaliste désabusé témoin de la chute de son pays.

Un vrai très beau personnage.

J’en ai déjà dit beaucoup et il y aurait tellement à en rajouter…
Par exemple les planques qu’il faut nettoyer afin de s’en servir pour sauvegarder, où là heureusement les ennemis ne repopent pas (ouf!)
Le fait que l’on finit par ne faire que les missions principales en zappant tout le reste pour finir le jeu le plus vite possible tant les trajets sont un véritable calvaire.
Comment ne puis je pas mentionner aussi le fait que notre héros est atteint de la malaria, rien que çà, et que donc à intervalles totalement irrégulier il devra avaler des cachets pour calmer les crises (qui peuvent survenir absolument n’importe quand, y compris en pleine séance de gunfight contre une armada ennemi, où paraît-il pendant que l‘on nage, ce qui entraîne alors une mort inévitable!).
Et que pour obtenir ces dit cachets il devra effectuer des missions de livraisons de faux papiers pour une section dont je n’ai pas encore parler, à savoir la résistance…
A noter une mission débile ou l’objectif est de détruire un labo où le vaccin de la maladie est sur le point d’être découvert…et que l’on exécute sans même essayer de piquer un échantillon!! WTF??!
Ca et plein d’autres détails qui font que…
Que…

Qui font que ce titre au potentiel énorme est totalement gâché par un système de jeu complètement foiré au niveau de la gestion des armes et surtout -SURTOUT- des ennemis!
C’est dommage car il s’agit assurément de l’épisode le mieux écrit, le plus ambivalent, le plus profond sous ses aspects guerriers. Quand je pense qu’il suffirait que ce jeu subisse une mise à jour du gameplay pour avoir celui du 3 pour devenir le meilleur des FAR CRY, c’est vraiment triste…

Un mot pour finir sur le Chacal, personnage complexe aux motivations obscures mais qui se révèle finalement pas tant une ordure que çà. Les rumeurs prétendent qu’il s’agirait en fait du héros du  premier opus. Vague ressemblance, couleur rouge dominante…et surtout une similarité dans les appellations: Jack Carver étant le nom du héros est Jackcal le mot anglais pour chacal…

FAR CRY 3

Après un détour en Afrique, ce troisième épisode nous ramène sur les îles paradisiaques du Pacifique.
Enfin paradisiaque…
La beauté des décors n’a d’égale que la violence des pirates qui règne en ces lieux. A leur tête Vaas un fondu du bulbe au charisme évident. Votre but sera de lui faire ravaler sa chique pour tout ses méfaits, le meurtre de votre frère étant en haut de la liste. Comme pour le second, vous devrez parcourir la carte immense pour rendre des services à tel ou tel et ainsi obtenir des faveurs ou des informations qui permettront de remonter la piste des pirates et sauver vos amis toujours captifs.

Ce jeu marque un grand tournant dans l’univers du FPS, un peu comme avait su le faire Half-Life à son époque:  un univers étendu avec une ligne temporelle continue, une mission principale entourée de dizaines de missions annexes, quêtes et sous-quêtes, un système de craft pour améliorer son matériel, un système de progression pour améliorer les performances…etc…etc…
Mais - et surtout!- une mise en scène (voir une mise en abîme) magistrale! Je répète, persiste et signe: une mise en scène MAGISTRALE! L'immersion est alors a son paroxysme.

Ce jeu est de plus un vrai plaisir à jouer, le perso réponds bien, les véhicules se conduisent correctement et le deltaplane devient enfin grisant (il était temps depuis le 1!). Le déroulement du jeu est lui même intelligent, nous faisant progresser comme bon nous semble sans pourtant qu’on est le sentiment de stagner (ce que l’on ressentait fortement dans le 2).
Même la faune à évoluer! Du simple cochon sauvages rare et inoffensif du premier au tigre, requin et ours du troisième, quel bond en avant de la nature sauvage!
Non vraiment ce jeu à tout pour lui - pour peu qu’on aime le genre évidemment.

Mais pourtant en ce qui me concerne il y a un point sur ce jeu qui m’a empêché de le terminer…un truc anecdotique qui m’a tellement agacé que j’ai abandonner ma partie, un léger détail qui influence tout le reste: JE DETESTE LE HEROS QUE L’ON INCARNE!!
C’est simple, c’est un gros con!
La caricature du jeune étudiant wasp américain en voyage en Asie que l’on ne supporte déjà plus de voir au cinéma, ce n’est pas pour se le coltiner dans le jeu vidéo! Ses réactions, sa posture, son’ américanisme primaire’…non vraiment tout cela m’a hérissé le poil jusqu’à la rupture.
Alors autant le héros du Blood Dragon fait dans la caricature extrême et le second degré sur le patriotisme américain autant là le premier degré est insupportable.
Et apparemment je ne suis pas le seul  à avoir eu cette réaction car Ubisoft se serait fait taper sur les doigts par la ‘communauté de joueur’ pour ce personnage salvateur littéralement tombé du ciel, l’américain altruiste qui sauve les povres petit bonzhommes du bout du monde d’un tyran  cruel et sans cœur.
Ca as l’air d’être tordu quand on le lit comme çà mais il faut vraiment voir comment c’est traité dans le jeu…sans retenue, sans gêne, sans respect, sans subtilité surtout…
Le paradoxe est là entre le héros que l’on incarne et Vaas l’antagoniste du jeu qui lui se révèle certes complètement barge mais profond, alambiqué, ayant perdu la notion du bien et du mal (le thème principal du jeu). D’ailleurs j’ai découvert une analyse intéressante du titre, ou l’auteur sous entends que Vaas aurait conscience d’être un personnage de jeu vidéo d’où sa quête de liberté ‘en dehors du système’ et son discours sur l’inutilité de ses actions ou le libre arbitre faussé (il est programmé).
A lire, vraiment pour voir le travail de mise en scène pharamineuse de ce jeu qui fera date.

FAR CRY Blood Dragon

Après un épisode 3 réussi , les développeurs on eu l’idée saugrenue de créer un Add On (plus qu’un DLC) un peu dans la lignée du  ‘Undead Nightmare’ de Red Dead Redemption.
Mais ici point d’invasion zombie mais une ambiance post-apo soignée aux petits oignons agrémenté de second degrés et épicé de nostalgie.
Nous sommes en 2007 (soit avant même Far Cry 2!) mais dans un monde ravagé par les guerres nucléaires. On incarne Rex ’Power’ Colt un cyber soldat de type-4, le dernier modèle sorti. Sa mission accompagné se son acolyte Spider est de mettre un terme aux agissements du Colonel Sloan. Agissement un peu obscur mais qui n’augure rien de bon, surtout quand on sait que l’île abrite les dangereux ‘Dragons de Sang’, créatures nées des radiations, surpuissantes et capables de tirer des rayons lasers avec les yeux!

Le contexte posé, il convient de préciser que ce jeu se révèle très vite un hommage (ou une gentille moquerie) aux actions-movie des années 80. Les références à cette époque pleuvent tant dans les dialogues que les missions ou bien encore même les décors. Et bien sur dans la musique! Certains passages provenant directement des bandes originales de films célèbres, il n’est pas impossible de croiser des extraits de Terminator, d’Alien ou de Blade Runner (entre autres!).
Tout cela est baigné dans une exagération outrancière des codes de l’époque, avec des dialogues patriotiques à l’extrême, une menace Rouge en toile de fond et des clichés complètement assumés qui était les codes de ce cinéma d’il y a 30 ans.

De fait ce jeu ne pourra être pleinement apprécier que par ceux qui possèdent les bases et les clés pour décrypter tout çà. Les autres trouveront juste un humour lourdingue insignifiant et sans queue ni tête.
Et encore plus quand on découvre les cinématiques en vieux pixels qui pourront rebuter les joueurs qui ne jurent plus que par le 1080P.
Coté maniabilité, on se retrouve avec un système identique au 3 (c’est le même moteur comme on dit) mais comme il est bon c’est très bien. Différence notable tout de même, là ou le héros du 3 démarre sans grande condition physique -pour le faire évoluer dans le jeu- Rex lui est déjà bien ‘upgrader’ dès le départ: c‘est un cyborg (par exemple il possède un respirateur aquatique qui lui permet donc de rester indéfiniment sous l’eau!).

Pour ma part j’ai vraiment adoré ce jeu, bien qu’assez court de par sa nature même (bien que certains Add On peuvent aussi être aussi long que leur de base) et constitue ma meilleure expérience sur la série far cry. Du Fun, du trip et du Cool tout le long des 9 heures que j’ai passé sur ce jeu!
Une suite est d’ores et déjà prévu, probablement en Add On du 4ème épisode à venir…

4ème épisode qui s’annonce très bon avec un héros moins caricaturale et énervant que dans le 3.

En conclusion de cet article un petit classement personnel sur la série:

- En 1er, le mythique Blood Dragon.Un indispensable que tout bon vieux comme moi né dans les 80’s se doit d’avoir joué!
- En 2ème, le 3. Malgré son héros pour lequel je n’ai que mépris tout le reste du jeu est à son top niveau. Du vrai gros bon boulot.
- En 3ème place je met le ‘Classic’. car devenu un classic justement et le lien entre les FPS des années 90 et ceux des années 2000.
- Et en dernier je vais mettre le 2, tout en précisant fortement qu’il suffirait qu’il subisse une mise à jour du gameplay au niveau du 3 pour passer directement en tête de ce classement!