GRAND THEFT AUTO V - PS3

Il y a quelques années, j'étais à San Andreas. Oh en tant que simple touriste, je vous rassure. J'arrivai après que mon pote CJ ai réglé ses affaires et je visitai alors l'Etat en sa compagnie (et ses nombreux véhicules). Entre les villes de Las Venturas, San Fierro et surtout Los Santos, il y avait de quoi se taper des heures de découverte, surtout  que le coin ne manquait ni de charmes ni de mystères. Je me contentai donc d’arpenter les lieux de fond en comble, me rendant d’endroits insolites aux places mythiques de ces villes de l’ouest. Les affaires de Carl Johnson  n’avait guère d’intérêt pour moi, car bien que le bonhomme fut sympathique le milieu du gangstarap qui était le sien, je l’avais- et l'ai toujours-  en horreur. Je le laissai donc à son business et repris l’avion pour voler vers de nouvelles aventures…

J'étais à cinq mille lieux de croire que je reviendrai un jour fouler ces terres du bout du monde. Cette fois ce sont pas moins de trois gaillard qui m’accueillent pour (re)découvrir non plus San Andreas dans son ensemble mais Los Santos. Il y a donc Michael, Franklin et Trevor. Les deux premiers me sont d’emblée sympathiques, l’un étant un vieux malfrat sur le retour et le second un jeunot qui veut se sortir de sa situation de ‘voleur à la petite semaine’. Le troisième larron lui je le déteste dès  le premier regard, une sorte de Super redneck psychopathe au regard  dément. Un vrai taré pour lequel je n’ai aucune empathie. Paradoxalement cette absence d’attachement fait que c’est avec lui que je passerai le plus de temps, n’ayant alors aucune crainte de vivre avec lui les pires carambolages, crashs ou autres poursuites des forces de l’ordre. J’avoue même prendre un certain plaisir à le voir se prendre des gnons improbables pendant nos longues ballades, malgré les frais d’hospitalisations faramineux qui le remette toujours en place.

Mes hôtes: Michael, Franklin et Trevor

Avec ce trio éclectique je vais vivre une série de cambriolages spectaculaires mais également apprendre à connaître un peu mieux leur vie personnelle et par là même découvrir des aspects pour moi inconnu de la ville. Et je peux vous dire que la vie à Los Santos c’est loin d’être paradisiaque. On est même bien plus proche du cauchemar que du rêve. L’argent, la célébrité et la gloire sont ici les seuls maîtres mots. Le reste ne vaut pour la jeunesse même pas le temps que l’on s’y attarde.  Tout ici n’est que superflu, c’en est terrifiant.
 Le contraste avec Sandy Shore, le patelin paumé de Trevor en est d’autant plus saisissant. Mais pas forcément avantageux. Ici c’est péquenotLand.  Pour dire, ici le taré est considéré comme un génie et un grand entrepreneur…
Michael lui vit dans une villa confortable en compagnie de sa famille au bord de la rupture. Entre une femme qui se perd dans l’alcool et les amants pour tromper l’ennui, un fils accroc au jeu vidéo, la drogue et les conneries débiles et une fille qui se prend pour une starlette de TV réalité, c’est pas facile tout les jours.
D’une certaine manière, sa rencontre avec Franklin va le sauver. Ce dernier est un voleur de voiture qui travaille pour un concessionnaire magouilleur. Il vit chez sa tante qui le déteste dans une maison qui pourtant lui appartient de droit. Cette vie lui pèse et il rêve de s’en sortir par le haut. Lors d’un de ces vol de voiture il rencontre donc Michael, et chacun va trouver dans l’autre l’aide dont il avait besoin.Trevor au final ne sera que le casse couille de service venu foutre la merde dans cette équipe. Mais il n'est pas le seul à avoir cette fonction, car entre le FIB, l'IAA, les malfrats de plus ou moins haute volée et l'armée privé Merryweather, il y aura de quoi se prendre la tête pour se sortir de ce nid de serpent!

Mais passons à la vraie star, celle qui m’a laissé baba dès que j’ai posé mon regard dessus: Los Santos.
Dire que la ville a bien changé depuis ma première venue serait un minimum. Elle semble être devenue vivante, tout le monde vaquent à ses occupations et on déambule dans ses rues entre sirènes, taxi, joggers et voleurs. Le métro fonctionne, Internet et les smartphones sont devenue indispensables, on peut se faire une partie de tennis ou même devenir membre du club très select de golf. J’en passe et des meilleurs…ou des pires d’ailleurs. Tout dépend de votre point de vue et de ce que vous êtes venu faire ici. Si vous êtes là pour faire le con, foutre le bordel, tirer sur tout ce qui bouge vous le pouvez. Vous pouvez même passer toute vos soirées à dilapider votre argent dans les clubs de strip-tease si ça vous chante, libre à vous. Une ou deux fois, en me baladant tranquillement il m’est arrivé de pouvoir alpaguer un voleur de portefeuille à la volée et lui faire payer son acte. Dans mon éternelle bonté j’ai même était rendre le précieux porte-monnaie rempli à ras bord à sa propriétaire mais rien ne m’aurait empêché de filer à l’anglaise avec le butin!

un petit set de temps en temps pour changer le type de balles que l'on entends siffler...

Il y aurait tellement à dire sur mon séjour là bas mais j’en ai probablement déjà oublié la moitié. Alors pêle-mêle quelques souvenirs, bons ou mauvais.
La voiture de James Bond à piquer! Cool! La taré du triathlon , vraiment ‘space’! Le psy je rêve de le buter, le pire connard que j’ai pu rencontrer là bas! Apparemment personne ne sait se servir des clignotant sur la cote Ouest, peut être que les auto-écoles du cru font l’impasse la dessus…LifeInvader, plus vrai que le faux, ou l’inverse. Snapmatic en ligne, bien casse-couille pour enregistrer ses photos sur un serveur et non pas sur notre telephone (les salauds!) Le dirigeable Atomic bien sympa quand on a pas encore accès aux hélicos. Le prof de Yoga pourtant un compatriote mais qui mérite bien une vraie bonne tarte dans la gueule!Certaines rencontres de tarés bien sympas…pas d’autres. Les gunfight qui semblent omniprésent dans la vie de nos trois lascars et qui moi aujourd'hui on grave tendance à me gaver vite fait, surtout depuis mes séjours à Dunwall et Hengshaï. J'ai adoré partir en reconnaissance pour préparer les casses, et les phases de préparation de ceux-ci, peut-être même plus que les casses en eux mêmes! De 11h à minuit sur un rocher perdu, une vengance d'outre tombe qu'il me faudra résoudre! Atterrir en dirigeable en plein milieu de la base militaire ultra sécurisée pour y piquer un hélicoptère-tanker! Amener le type à l'aéroport en 3 minutes..et qui donc est toujours coincé à Los Santos...

Tout çà et plein d'autre choses encore!

Lester, le véritable cerveau du groupe

Non vraiment, bien que d'ordinaire le milieu des grands casses de voitures ne soit pas mon dada, il faut avouer que ce dernier voyage, malgré tout, valait la peine. Une sorte de Mea Culpa ultime de ce que pouvait donner MA génération, avant de laisser le champ libre à la suivante, qui ne me concerne en rien. Car désormais je suis comme Michael, un vieux con dans un monde que je ne comprends plus...et que j'emmerde bien profond avant d'aller me mater un vieux film que j'adore!

'Fuck You, bitch! It's my life, my fucking movie!'